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Spécial Suriname - Radj Garden Plantnursery

Des variétés résistantes et une serre en aluminium pour cultiver des jeunes plants dans un climat tropical

L'agriculture au Suriname est confrontée à des problèmes structurels. Pour les bases de culture tels que les semences et les substrats, de nombreux producteurs dépendent des importations, tandis que l'exportation de fruits et légumes est presque impossible en raison des coûts de fret élevés. En outre, l'inflation est élevée dans le pays depuis des années. Malgré tout, Kewal Radj a réussi à créer une pépinière de jeunes plants prospère. Radj Garden Plantnursery attire professionnels et particuliers du pays comme de l'étranger. Radj prévoit de développer l'entreprise en y ajoutant une serre en plastique et un magasin. « Car ne pas avancer, c'est reculer ! »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.fr
Rewal Radj

Radj Garden Plantnursery fournit une large gamme de jeunes plants, dont le pak choi, le kaisoi, le céleri, les piments, l'aubergine, le concombre, les tomates cœur de bœuf et la papaye, ainsi que les haricots longs. Ces dernières années, Radj a constaté une augmentation de la demande de laitues et de poivrons. « Je sème tout ce que le client veut ! »

Pour ce faire, il n'utilise que des semences provenant de fournisseurs reconnus aux Pays-Bas, en Italie, au Japon et en Inde : East-West Seed, Enza Zaden et Takii. « Au début, j'ai pris des semences chez des producteurs, mais j'ai vu que la qualité n'était pas bonne. Je ne sais pas où ils les conservent. C'est pourquoi je n'utilise plus que des semences dont je suis sûr. » A l'heure actuelle, son taux de germination est d'environ 95 %. Les résistances sont essentielles. « J'aimerais avoir plus de bonnes résistances, car ça me fait utiliser moins de ressources, certainement dans notre climat tropical. »

Une clientèle croissante
Bien qu'il ne soit en activité que depuis trois ans et demi, sa clientèle ne cesse de croître. Les particuliers, mais surtout aussi les professionnels, s'adressent à l'entreprise. Ils viennent du Suriname, mais aussi de la Guyane française voisine. Son rôle ne se limite pas à fournir des plantes. Il partage également ses connaissances et ses conseils. « Si un client a affaire à une maladie, il m'envoie des photos et je le conseille. Et si je ne sais pas, je transmets la question à mes contacts à Trinidad. » Radj a suivi des formations là-bas et travaille notamment avec le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche (LVV). Il y fait également réaliser des tests par plusieurs laboratoires. « Ils m'achètent des plantes eux-mêmes et donc cherchent de la bonne qualité ! Ils font beaucoup de tests pour ma pépinière de jeunes plants. »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.fr
Équipement de semis

En plein essor
L'entreprise emploie deux personnes, en plus de Radj. Les semis se fait à l'aide d'une machine qui peut remplir 420 plateaux de semences par heure, principalement dans des plateaux à 128 trous. « Cela représente près de 50 000 plants. Je n'en fais pas toujours autant par jour, seulement s'il y a beaucoup de commandes. Lorsque toutes ses installations sont pleines, cela représente 1,2 million de plantes en production. »

Les plantes restent à la pépinière pendant trois à six semaines. « Les espèces potagères sont récoltées au bout d'un mois, les papayes aussi. Les tomates à seulement trois. Les légumes racines, comme le céleri, après six semaines. Les clients veulent des plantes prêtes à l'emploi afin de poursuivre eux-mêmes la culture. »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.frSerres de multiplication

Assortiment et clientèle
L'agriculture au Suriname est confrontée à des défis considérables. Alors que le Suriname exportait autrefois environ 42 000 tonnes de fruits et légumes vers l'Europe, il n'en exporte plus que 1 200 à 1 300 tonnes par an. Selon Radj, cette situation est principalement due aux coûts de transport élevés. « Le gros problème du Suriname est le coût du fret. Près de 3 €/kg. Par conséquent, nous exportons très peu. Si les frais de transport baissaient, nous pourrions exporter davantage. »

Tout n'est pas rose non plus à la pépinière. Bien que Radj travaille en bonne intelligence avec le ministère de l'Agriculture, il constate que le gouvernement n'accorde que peu d'attention à la situation. Le pays dépend des importations pour de nombreuses fournitures, telles que les semences et les substrats, et les politiques gouvernementales ne sont pas d'un grand secours. Radj Garden Plantnursery elle-même dépend de la disponibilité des semences. « Pour les tomates, par exemple, je n'ai pu obtenir que des cœur de bœuf. Les semences d'avocat ne sont pas du tout disponibles, sinon je les sèmerais aussi. »

Le substrat reste aussi problématique. Radj importe donc du terreau standard. « Je préfère le terreau spécial pour semis, mais il n'est pas disponible ici. Tout ce qui arrive est plutôt destiné à des plantes plus grandes. Parfois, lorsque vous ouvrez le sac, il y des moisissures blanches ou brunes. Je n'aime pas cela. C'est pourquoi je continue à chercher de meilleures alternatives. » Le pépiniériste a aussi expérimenté la tourbe de coco et la laine de roche. « Mais ils sont pauvres en engrais alors il faut sans cesse en ajouter. C'est possible, mais cela demande plus de travail. »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.fr
Tables de semis

Culture protégée
Au Suriname, la plupart des activités agricoles se déroulent encore en plein air. « Le climat tropical est particulièrement propice à l'apparition de maladies, de bactéries et de parasites. Une serre ventilée permet déjà d'éviter 50 % des maladies. »

C'est pourquoi Radj envisage de construire un complexe de serres de 3 000 m² sur un terrain de 4 000 m². « Il s'agira de serres en plastique, avec ventilation et refroidissement par eau. Cela me permettra de me professionnaliser davantage. Je cherche toujours à me moderniser. » Le producteur voit des opportunités dans l'augmentation d'échelle et l'élargissement du marché des particuliers. « Je vais aussi ouvrir un magasin. Je vendrai alors des jeunes plants directement aux consommateurs. Les arbres fruitiers et les plantes aromatiques en feront parte. »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.fr
Radj ne voit que par l'amélioration continue

Main d'œuvre
Malgré les difficultés, il est clair que l'entrepreneur souhaite continuer à se développer. « J'étudie de nouvelles semences et de nouvelles méthodes de production. Directement dans une coupelle, par exemple, ou par bouturage pour d'autres produits. Si une autre méthode de production de jeunes plants apparaît, je l'essaierai. Je ne resterai pas sur un ancien système. C'est comme ça que j'ai toujours appris. Il faut se moderniser, sinon c'est vite terminé. » C'est aussi ce qu'il enseigne à son fils de 13 ans, que Radj voit bien un jour travailler à la pépinière. « C'est exactement ça que je lui dis : regarde, sois curieux, apprend, ose. Notre pays a 50 ans de retard et si nous ne commençons pas à vous réinventer, ce sera bientôt 100. »

© Pieter Boekhout | FreshPlaza.fr

Pour plus d'informations :
Kewal Radj
Radj Garden Plantnursery
Tél. : +597 8828204
[email protected]

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