Les poires néerlandaises se vendent actuellement très bien. « Les pays du sud comme l'Espagne et l'Italie se portent bien aussi. En fait, il n'y a pas un seul pays d'Europe où les poires ne se vendent pas. Le marché de commercialisation est donc très large, avec des débouchés notamment en France, Allemagne, Scandinavie et dans les pays d'Europe de l'Est », note Aart Blom, négociant en fruits chez Blom Fruit Partners Holland à Deil. « Il y a de belles promotions en cours où de gros volumes de Lukassen partent en ce moment. »
« Les quantités de poires récoltées sont supérieures à celles initialement prévu, ce qui a exercé une certaine pression sur le marché. Cette année, la pénurie d'entrepôts frigorifiques et de caisses a constitué un véritable défi. On a utilisé des bacs de stockage qui normalement ne servent jamais. Pour que les prix évoluent, il faut que les fruits des dernières récoltes soient écoulés. Cela créera alors la possibilité de faire remonter les prix. Après tout, à l'échelle européenne, il n'y a plus tant que ça de poires disponibles. »
« Le plus important est que les ventes se maintiennent et que le produit s'écoule, ce qui est le cas de toutes parts. Je pense que les prix ne s'établiront véritablement que vers la deuxième moitié de la saison. Une cotation de 80/90 centimes pour les gros calibres sera alors plus que correcte, même si pendant la récolte, les prévisions étaient encore plus élevées. »
« Heureusement, la qualité est plutôt bonne, tout comme la répartition des calibres. La saveur est excellente et les fruits sont très beaux. Pour les pommes aussi, le goût et la qualité sont au rendez-vous, mais nos résultats dépendront surtout du marché néerlandais. Plus il y aura de transport, plus il sera difficile de faire des bons prix. Mais il est aussi fort possible que des pays comme la République tchèque et la Pologne viennent nous acheter des Jonagold plus tard dans la saison. »
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