La Fepex partage le rejet au Congrès des députés de la modification de l'accord d'association UE-Maroc pour inclure les cultures du Sahara occidental avec un traitement tarifaire préférentiel, "mais regrette le manque d'unanimité entre tous les partis politiques sur une mesure qui soutient la protection de la campagne espagnole contre de graves dommages".
L'initiative, approuvée jeudi, demande au gouvernement de s'opposer à la modification de l'accord d'association entre l'UE et le Maroc pour inclure les cultures du Sahara occidental, avec un traitement tarifaire préférentiel. Elle a été promue par le groupe parlementaire Vox, et soutenue par le Parti populaire (PP), l'Union du peuple de Navarre (UPN) et Sumar, mais a fait face à l'opposition du PSOE, ERC, PNV, Bildu, Junts, Podemos, Coalición Canaria et BNG, ce qui a généré de la morosité et des interrogations dans le secteur.
"La Fepex considère que l'accord proposé par la Commission européenne signifie un grave préjudice pour le secteur productif espagnol et ne répond pas aux exigences de l'arrêt de la Cour de justice du 4 octobre 2024, qui a annulé l'accord de 2019 et qui prévoit que, pour être valide, le peuple sahraoui doit être le seul bénéficiaire de l'accord. Au contraire, la Fepex considère que les préférences tarifaires prévues par l'accord bénéficieront aux grands groupes de producteurs marocains établis au Sahara occidental, qui concurrencent directement les producteurs espagnols sur les marchés de l'UE, ayant supplanté l'Espagne en tant que premier fournisseur de tomates".
Selon des sources bien informées, il est prévu que dans un avenir immédiat, la superficie des serres prévues pour la zone passera de 1 200 hectares actuellement à 5 000 hectares, avec des investissements qui, selon l'accord, seront financés avec l'aide de la Communauté.
"C'est pourquoi la Fepex demande que, bien que l'application de cet accord soit provisoire depuis le 3 octobre, le Parlement européen rejette son approbation et défende les intérêts d'un secteur qui produit de manière responsable et durable et dont la compétitivité dépend en grande partie du soutien des institutions pour établir des règles justes et égales pour tous".
Pour plus d'informations : www.fepex.es