« À cette époque, nous vivons normalement des mois d'exportation dynamiques, mais cette année, une quantité extrême d'oignons est déjà partie », observe Maarten van Damme de Dacomex. « Nous nous trouvons actuellement dans un marché en légère hausse, tant du côté des acheteurs que des vendeurs, et cela se ressent au niveau de la demande. Dans un marché en baisse, les acheteurs sont toujours très attentistes. Aujourd'hui, c'est l'inverse et ils préfèrent commander aujourd'hui plutôt que demain. »
« Les prix sont relativement bas après plusieurs années où les oignons étaient assez chers. C'est notre chance de pouvoir à nouveau nous faire connaître en tant que Pays-Bas. Nous en avions bien besoin ! C'est une bonne chose que l'agriculteur - à condition d'avoir un rendement raisonnable - puisse s'en tirer avec son prix de revient. Au début de la saison, ce n'était pas possible, mais le niveau actuel fait que c'est à peu près faisable. De cette manière, l'agriculteur et le transformateur y trouvent leur compte et nous pouvons montrer au monde entier que nous pouvons fournir des oignons de haute qualité à des prix raisonnables. »

Les prix des gros se situent autour de 21-22 centimes pour les calibres moyens 22+ et 60-80. « L'Afrique est le marché où vont les gros volumes. Au-delà, il n'y a que pas vraiment de pays spécifiques vers lesquels se dirigent de nombreuses exportations. Les exportations vers l'Extrême-Orient sont très variables, avec beaucoup de volumes une semaine et moins la suivante, sans vraiment pouvoir le prévoir. Nous y envoyons plus de produits que l'année dernière, mais compte tenu des prix relativement bas au début de la saison, je m'attendais à ce que ces exportations soient beaucoup plus importantes. »
La qualité des oignons est selon van Damme très variable. « Le fusarium est présent dans toutes les régions, même dans des terrains où l'on ne s'y attendrait pas, dans les sols sablonneux. Il est difficile d'évaluer l'impact sur l'offre pour le moment, mais cela pourrait accroître la pression exercée par les bulbes n'ayant pas une longue durée de conservation. En général, je pense que la qualité est très correcte : nous pouvons parfaitement traiter tous les oignons que nous recevons. »
« Je m'attends à une bonne demande en novembre, comme c'est le cas chaque année. Je n'ose pas dire si le prix augmentera encore. Les volumes partent massivement vers les mêmes débouchés. S'il y a une bonne demande sur ces marchés, le prix doit pouvoir augmenter localement. Pour nous en tous cas, la tendance reste légèrement à la hausse. »
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Maarten van Damme
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