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Nico van der Windt, de Van der Windt Agri et Michel van Oijen, de AFP Eriva (Pays-Bas) :

« Prix bas des pommes de terre, contrats onéreux et transformation bouchée »

Le marché de la pomme de terre traverse une période difficile. « Je n'ai jamais connu une telle situation », raconte Nico van der Windt de Van der Windt Agri. « De nombreux producteurs se sont départis de leurs lots urgents. Une fois cette période de vente directe après la récolte passée, le marché pourrait être un peu plus stable. Les portes de nombreux agriculteurs se referment et le commerce doit faire avec la situation, qui n'est pas glorieuse. »

© Van der WindtNico van der Windt

© Van der WindtVan der Windt, qui fête cette année son 100ème anniversaire, négocie chaque année d'importants volumes, dont une grande partie est constituée de flux résiduels. « Pour l'instant, les prix évoluent peu. À mon avis, le plus grand défaut est le temps d'arrêt programmé par les usines de transformation et les lignes qui sont mises en place. Par conséquent, la demande stagne et c'est précisément de ce côté-là que devrait venir le signal d'une reprise. »

« Bien sûr, il y a trop de pommes de terre, mais le plus gros problème réside dans les tensions géopolitiques et dans le fait que les ventes de frites en Europe sont à la traîne. Cela ne facilite pas les choses. » Si cette année aura des conséquences sur la saison à venir ? « Il se peut que les opportunistes abandonnent la culture des pommes de terre. Cette saison nous oblige à décharger nos fournisseurs de manière créative, car nous devons traverser ensemble cette période difficile. »

Optimiste et seul
Michel van Oijen, de l'AFP Eriva, reste néanmoins positif. « On m'appelle aussi parfois l'optimiste solitaire », confie le négociant en pommes de terre de Dronten. « Bien sûr, nous avons beaucoup de pommes de terre en Europe et la vente et la transformation en frites ne fonctionnent pas comme elle le devrait, mais nous savons aussi que les usines ne prennent pas du tout de pommes de terre bon marché. Tout le monde crie que les frites sont si bon marché, mais ce n'est pas vrai, parce que tout le monde conclut des contrats onéreux. »

« Je préfère donc garder la tête sur les épaules et l'esprit logique : au final, nous sommes tous professionnels et animés par la même ambition. Le marché subit actuellement des remous et tout le monde y va de son mot. Mais imaginez une gelée nocturne d'ici quinze jours, et la donne sera complètement changée. »

Pour plus d'informations :
Nico van der Windt
Van der Windt Agri
Tél. : +31 174512435
[email protected]
www.vanderwindtagri.nl

© Izak Heijboer | FreshPlaza.frMichel van Oijen
AFP-Eriva
Tél. : +31 321338800
[email protected]
www.apf-eriva.nl/

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