En Bretagne, 2 % de moins de choux-fleurs ont été plantés cette saison par rapport à la saison précédente. « Les conditions de plantation étaient bonnes. Nous avons eu un temps sec et chaud, de sorte que les plantes ont bien développé leurs racines. En raison de ce temps chaud, la croissance est un peu plus tardive et la récolte un peu plus régulière. Nous sommes actuellement plutôt en phase avec le calendrier de production », déclare Jeroen Bosschaart, de la société Le Dauphin.
© Izak Heijboer | FreshPlaza.fr
Jeroen Bosschaart et Myriam Le Gall de Le Dauphin à Fruit Attraction
Jeroen Bosschaart, aujourd'hui directeur général, a rejoint l'exportateur de légumes Le Dauphin en Bretagne il y a maintenant 28 ans. « Les exportations commencent en toute tranquillité. Nous n'envoyons pas encore de grandes quantités vers l'Europe du Nord et le Royaume-Uni. D'après mes informations, il faudra encore deux semaines pour qu'il y ait moins de produits locaux sur le marché. »
« Au cours de la semaine 46, les contrats commenceront avec de nombreux clients et la machine se remettra alors en marche. Nous espérons que la saison sera meilleure que celle de l'année dernière et que nous pourrons respecter nos calendriers de plantation sans avoir cinq semaines d'avance sur le calendrier de récolte comme à la fin du mois de décembre dernier, car cela ne profite à personne. La tendance des prix au cours des deux dernières semaines n'a pas été exceptionnelle pour les producteurs qui ne couvrent pas leur prix de revient. Mais avant cela, à partir de la mi-août, la formation des prix était bonne. »
Comme aux Pays-Bas, la diminution des moyens de protection des cultures est un problème pour les producteurs français. « Surtout si l'hiver est doux, le risque de voir apparaître une limace ou une chenille dans la feuille est un problème récurrent contre lequel nous ne pouvons rien faire ou presque. Cet été, pour le brocoli et le romanesco, nous avons connu quelques semaines très difficiles. »
Selon Jeroen, la production de Romanesco et de choux-fleurs colorés reste stable, tout comme la demande. « Nos périodes de pointe se situent en juin et en octobre/novembre, lorsque le Benelux n'a plus de marchandise et que l'Espagne et l'Italie n'ont pas encore commencé à produire. » Pour lui, le brocoli est un produit d'avenir pour l'été. « Alors qu'au Benelux et en Allemagne, le climat devient plus chaud et plus sec, en Bretagne, nous avons le climat idéal pour la culture du brocoli, c'est-à-dire moins chaud et avec certainement plus de chances de pluie. Nous constatons également que les chiffres augmentent légèrement chaque année, tandis que l'offre et la demande restent équilibrées sur le marché français. »
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Jeroen Bosschaart
Le Dauphin
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