Les surfaces implantées en poireaux pour la campagne 2025-2026 seraient stables. La production française atteindrait 152 100 tonnes, soit une baisse de 12 000 tonnes par rapport à la campagne précédente. « En septembre 2025, les prix ont été inférieurs de 6 % à ceux de la campagne 2024-2025, mais supérieurs de 2 % à la moyenne des prix 2020-2024 sur le même mois », indique Agreste dans sa note de conjoncture.
Une récolte affectée par la pression parasitaire
Les surfaces nationales implantées en poireaux pour la campagne 2025-2026 s'établiraient à 5 416 hectares, soit un niveau stable sur un an et inférieur de 1 % à la moyenne quinquennale. La production nationale (selon les prévisions arrêtées au 1er octobre 2025) est estimée à 152 100 tonnes pour la campagne 2025-2026, soit une baisse de 7 % sur un an (-8% par rapport à la moyenne des 5 dernières années). Une baisse due à la pression parasitaire.
« Dans le bassin Nord, la sécheresse du printemps et de l'été a fortement impacté les rendements en début de campagne, avec des poireaux de petit calibre pour les cultures peu ou pas irriguées. Dans le bassin Nord toujours, les conditions climatiques sèches et chaudes ont également été favorables à un développement important des attaques de thrips (insectes), qui pourraient encore peser sur les rendements à venir, à confirmer en fonction de l'évolution des pressions parasitaires ».
Des prix inférieurs à la moyenne quinquennale sur le début de campagne
« En juin, l'offre est large, mais la demande peu active en raison de la météo estivale. Les prix basculent en deçà de la moyenne quinquennale (- 6 %) et sont très inférieurs aux prix de juin 2024 (- 34 %). Au cours de l'été, la demande demeure limitée, des destructions aux champs sont parfois constatées et les prix aux producteurs restent plutôt bas. En septembre, le marché du poireau retrouve de la vigueur, soutenu par la réouverture des collectivités et une météo plus favorable à la consommation. Les prix sont proches de ceux observés les années précédentes à période identique.
« En cumul de mai à août 2025 et en comparaison de la même période de la campagne précédente pour les poireaux et autres légumes alliacés, les exportations (3 800 tonnes) et les importations (4 300 tonnes) sont respectivement en recul de 3 % et 11 %. Le déficit des échanges extérieurs en volume (à 500 tonnes) est en recul de 47 % sur un an au cours de la période considérée ».
Source : Agreste