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Geert Baecke, de Tino's Fruit (Belgique) :

« A de tels prix, on a du mal à travailler avec les asperges »

Le début de la saison des asperges belges ne se déroule pas encore comme beaucoup de commerçants l'auraient souhaité. Ce produit saisonnier par excellence est toujours très attendu, mais pour l'instant, les prix restent très élevés. « Nous travaillons actuellement avec des prix d'achat qui ne ne sont tout simplement pas praticable en grosses quantités », explique Geert Baecke de Tino's Fruit.

« Nous proposons l'asperge bien sûr, mais au lieu de 1.500 à 2.000 kg par jour, comme les autres années, nous en passons aujourd'hui 300 à 400 kilos », poursuit le chef d'entreprise de Knokke-Heist, en Flandre. « Les prix d'achat se situent actuellement autour de 17 € : cela implique de pouvoir les vendre épluchées à 18 ou 19 €. Aucun restaurant ne les met à sa carte à ces prix-là. En comparaison, l'année dernière, il faisait beaucoup plus chaud et nous nous situions autour de 10 €. C'était une situation beaucoup plus intéressante. »

« J'ai entendu des Pays-Bas qu'à partir de lundi, il y aura plus de produit. À Malines aussi, j'ai déjà constaté que l'offre augmentait. Il semble donc que la situation commence à se normaliser et que les prix baissent légèrement au cours des deux prochaines semaines. Mais un nouveau problème se profile déjà. » Ou plutôt une combinaison de deux problèmes, selon Baecke. « D'une part, Pâques tombe cette année le week-end du 1er avril, ce qui est tôt. D'autre part, nous aurions dû passer des serres au plein air sous toile avant cette date. Toutefois, en raison des fortes pluies, les champs ont été inaccessibles pour installer le matériel, ou cela a été fait à une date ultérieure. Par conséquent, il y aura une rupture d'approvisionnement dans environ trois semaines, je pense. Cela coïncide exactement avec la période précédant Pâques, au cours de laquelle la demande en Flandre explose normalement. »

Pour Baecke, le début de la saison est chaotique et fluctuante. « Les prix sont actuellement très élevés, puis ils baissent légèrement pour réaugmentent fortement. Ensuite, la pression diminuera probablement un peu. Les prix restent traditionnellement élevés jusqu'à Pâques, mais après cela, ils chutent toujours rapidement. La demande diminue alors et les prix baissent souvent de moitié. En fin de compte, la saison se solde positivement. Cette année, ce sera finalement plus cher pendant un mois, mais moins cher après les fêtes pascales. Au bout du compte, les ventes dans leur ensemble tendent à rester les mêmes. Mais cette année tout tombe plutôt mal, tant au niveau circonstances qu'au niveau timing. »

Marges serrées
Pour Tino's Fruit, les défis ne se limitent pas aux asperges. Le grossiste constate que tout reste cher en ce moment. « En fait, les prix varient en fonction du temps. L'année dernière à la même époque, l'offre était beaucoup plus importante. Aujourd'hui, des produits comme le chou-fleur ont tout simplement du mal à démarrer. Nous le constatons pour de nombreux produits et, plus tard, lorsque le temps sera plus clément, tout arrivera en même temps sur le marché, ce qui fera chuter les prix. Pour l'instant, nous sommes surtout confrontés à des prix de 30 à 40 % plus élevés que ceux de l'année dernière. »

« Et cela se répercute principalement sur les marges », explique Baecke. « Je n'ose pas trop en demander aux clients. Prenons l'exemple des fraises : elles se vendent aujourd'hui à 7 € la barquette. Si je dois tout répercuter, la barquette de fraises coûte alors 10 €. Si je demande cela à mes clients, ils me laissent tomber. Je dois donc travailler avec des marges minimes, ce qui rend le gain presque impossible. Si l'on ajoute à cela que les frais de personnel en Belgique auront encore augmenté de 12 % en 2024, il ne restera plus grand-chose sous la ligne. En tout cas, je ne gagnerai certainement pas 12 % de plus pour compenser. Comprenez bien : je ne souhaite pas non plus travailler avec des prix de 2 €. Mais tout le monde devrait pouvoir en tirer son profit. C'est l'objectif ! Enfin, il faut espérer que le temps s'améliorera bientôt. Cela pourrait renverser la situation. L'offre sera plus abondante et les consommateurs s'offriront plus volontiers un bon produit. »

Pour plus d'informations :
Geert Baecke
Tino's Fruit
Tél. : +32 50 612201
geert@tinos.be
www.tinos.be

Date de publication: