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Enora Jacob, Bio de Provence-Alpes-Côte d'Azur :

« La production de grenade française va doubler d’ici 2026 »

L'Assemblée générale du syndicat France Grenade qui s'est tenue le mois dernier fut l'occasion de faire un état des lieux des actions entreprises depuis la création du Syndicat – il y a un an – et des projets à venir.

Bilan des adhésions : ce ne sont pas moins de 55 producteurs de grenades sur 200 en France qui font désormais partie du syndicat. Autant de producteurs qui ont manifesté un intérêt renouvelé pour mutualiser leurs efforts en termes de commercialisation mais aussi de communication. Une production aujourd'hui majoritairement bio, puisque 95 % des producteurs sont en bio. « Un nombre qui montre qu'au niveau technique, il n'y a pas de ravageurs affirmés pour le moment. Tous les producteurs sont d'ailleurs partants pour continuer en bio », rapporte Enora Jacob.

La mélasse de grenade : nouveau produit sur le marché français
Côté transformation, si les consommateurs pouvaient déjà déguster du jus de grenade, ils pourront désormais gouter de la mélasse de grenade : « C'est un nouveau produit très courant dans des pays comme la Turquie et que nous introduisons cette année sur le marché français. C'est un produit très intéressant tant sur le plan qualitatif que gustatif ».

6 000 tonnes en 2026
Si la production française s'étend aujourd'hui sur 600 hectares et représente 3 000 tonnes de grenades, elle devrait doubler dans les deux années à venir : « Il y a eu de grosses plantations en 2019 et 2020. Puis du gel en 2022 qui a freiné cette dynamique et la mise en production. On s'attend donc à ce que les vergers soient en pleine production en 2026, avec un potentiel de 6 000 tonnes ».

Des parts de marché à prendre à l'import
Un développement de la production qui fait davantage écho à une volonté de diversification qu'à une augmentation de la consommation : « La grenade est une culture de diversification. Et face au réchauffement climatique, les agriculteurs ont besoin de diversifier leurs sources de revenu. La culture de la grenade française répond donc très bien à cet objectif, d'autant plus qu'elle est cohérente avec une consommation française aujourd'hui majoritairement tournée vers l'import »

Pour plus d'informations :
Enora Jacob
Syndicat France Grenade
Bio de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ferme de La Durette
556 Chemin des Semailles - Quartier Montfavet BP 21284
84 911 Avignon cedex 09