Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Jan Van Luchene, de Bruwier Potatoes :

Les pluies en Flandre occidentale persistent

Les problèmes causés par les fortes pluies en Flandre occidentale continuent de persister. Le ministre-président de la Flandre, Jan Jambon, a indiqué que les inondations seraient « très probablement » reconnues comme une catastrophe, ce qui permettrait d'aider rapidement les personnes touchées par les dégâts. Entre 20 et 30 % des pommes de terre doivent encore être récoltées dans la région. Jan Van Luchene de Bruwier Potatoes explique : « Nous avons juste besoin d'une semaine sèche pour pouvoir récolter. Malheureusement, cette semaine est constamment reportée. »

« C'est compliqué, il y a un mois, nous pensions avoir plus de pommes de terre que nécessaire pour maintenir un prix stable tout au long de l'année. Maintenant, un mois plus tard, la situation est complètement différent. »

Belpotato ne présente pas non plus un tableau optimiste pour la culture des pommes de terre, selon VILT. L'organisation a observé comme les mauvaises conditions météorologiques au printemps ont déjà provoqué un démarrage tardif de la saison de plantation, retardant également le début des travaux d'automne. Le beau temps en septembre a apporté quelques kilos supplémentaires bienvenus, bien que les températures élevées ne soient pas idéales pour une conservation prolongée. En raison des fortes pluies en octobre et novembre, de nombreux champs ne peuvent même pas être récoltés.

« Tant que les températures restent bonnes, il y aura des pertes, mais une grande partie peut encore être sauvée », explique Van Luchene. « Le drame à l'échelle macro pourrait être relativement limité. C'est catastrophique pour les agriculteurs, mais le fait que nous ayons eu un rendement nettement plus élevé en Belgique compensera probablement les pertes que nous subirons très probablement. Avec une semaine de temps sec, une partie importante peut encore être sauvée, nous ne sommes donc pas encore totalement dans une situation irréversible. Mais tout ce qui reste encore dans le sol ne doit pas être perdu, sinon nous nous retrouverons dans une nouvelle situation. »

L'espoir d'un surplus de rendement plus élevé que la perte
La hausse des prix des pommes de terre sur le marché libre depuis les fortes pluies est importante. « En trois semaines, nous sommes passés de 100 à 200 €/tonne. Le moteur derrière cela n'est pas vraiment l'industrie, car sa demande, et également celle de l'exportation, n'est pas si importante que cela pour faire monter les prix. Cela vient plutôt de personnes qui essaient de se protéger. »

« Certaines pommes de terre qui étaient destinées au stockage, mais se trouvent encore dans les champs. Cependant, si elles sont récoltées, elles ne seront plus adaptées à une conservation prolongée. Ces tubercules seront rapidement ou immédiatement acheminés sur le marché. Si vous avez des obligations seulement en mai ou juin, cela devient difficile. Donc, on cherche des pommes de terre sèches qui sont déplacées d'un entrepôt à l'autre pour répondre aux contrats plus tard dans l'année. Cela leur permet de se protéger, mais cela signifie également qu'il y a actuellement peu d'offre sur le marché libre. Cela fait monter les prix. »

Le négociant n'ose pas encore dire ce que cette situation va signifier pour le reste de la saison. « On est sur le qui-vive car tout peut changer demain. Bien sûr, c'est une situation complètement différente de celle d'il y a deux semaines, mais nous ne pouvons toujours pas faire d'évaluation définitive. Comme je l'ai dit, il se peut toujours que le surplus soit plus important que la perte, mais il faut alors vraiment que le temps change. Et imaginez un instant connaître à nouveau un printemps comme cette année, où la plantation est tardive, vous rebattez encore les cartes. Dans le secteur des pommes de terre, nous n'en avons jamais fini », conclut Van Luchene.

Pour plus d'informations :
Jan Van Luchene
Bruwier Potatoes
Tél. : +32 56 61 33 33
info@bruwier.be
www.bruwier.be

Date de publication: