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Demedts-Demey se lance dans la culture de l'abricot (Belgique) :

« L'objectif est de pouvoir proposer des produits locaux tout au long de l'année »

Les températures remontent légèrement et les jours s'allongent. « C'est la meilleure période de l'année », déclare le producteur Benoit Demedts, « et nous l'attendons avec impatience. » La pépinière Demedts - Demey vendra également pour la première fois cette année des abricots produits en Belgique.

Pour les fraises, il est encore trop tôt pour la pépinière de la ville flamande de Gits. « Les premières fraises sont déjà plantées depuis trois semaines et nous travaillons également sur les premières superficies de framboises, de choux-fleurs et de pommes de terre sous serre », explique Demedts. La précédente saison des fraises belges s'étant terminée relativement tôt en raison des températures élevées de la fin de l'année, l'hiver a été long pour le producteur. « Un hiver au cours duquel nous avons pu tout nettoyer. Le mois de septembre a été très chargé avec les cultures de plein air, il y avait donc encore du travail à faire, mais ensuite nous avons pu commencer à nettoyer. Nous prévoyons de produire les premières fraises d'ici la fin du mois de mars. Normalement, nous ne plantons que des Sonsation au printemps, mais cette année, nous avons également opté pour une section de Rendezvous. Il s'agit d'une variété légèrement plus précoce, ce qui nous permet d'être sûrs d'être en pleine production pour Pâques. »

En attendant, ce sont les produits espagnols qui mènent la danse, mais les fraises belges issues de cultures éclairées sont également présentes en beaux volumes sur le marché. « Nous ne cultivons rien par nous-mêmes en plein air, mais nous achetons à des producteurs de la région. Les clients préfèrent toujours les fraises belges à l'offre espagnole. Le produit n'est en fait pas comparable aec notre la fierté belge. D'autant plus que le prix a atteint un niveau acceptable. Elles étaient très chères pendant la période de fin d'année, mais il faut maintenant compter 2 € pour les petites barquettes es et 3,50 € pour les grandes. C'est encore bon marché pour cette période de l'année, mais je m'attends à ce que le prix remonte lentement vers la Saint-Valentin, comme le veut la tradition. »

Des abricots 'maison'
Si les fraises ont toujours été l'objectif principal de la pépinière de la famille Demedts, celle-ci s'oriente de plus en plus vers d'autres cultures. « Nous avons déjà très bien avancé avec les cerises, dont nous avons réalisé les premières ventes l'année dernière, et nous produisons également d'autres fruits rouges, ainsi que des pommes de terre et des choux-fleurs. Depuis cette année, une nouvelle culture phare a été ajoutée : les abricots. « L'année dernière, nous avons commencé à les cultiver à très petite échelle, mais les résultats ont été très positifs. La saveur était bonne et la production tout à fait satisfaisante. Nous avons donc décidé de nous développer et, cette année, de commercialiser les fruits dans notre propre magasin à la ferme. »

Il faudra un certain temps avant que Demedts puisse enfin vendre ses premiers abricots, mais il a de grands espoirs. « Il fait encore froid en ce moment, mais dès que cela sera possible, nous commencerons à lentement créer un climat chaud. Le premier de nos trois variétés sera alors récolté au début du mois de juillet. La dernière devrait être ajoutée à la gamme au début du mois d'août. C'est un produit idéal que nous pouvons proposer après les cerises. De cette manière, nous pouvons encore étendre la saison et faire en sorte que les produits fassent la jonction les uns après les autres. L'objectif ultime est de pouvoir proposer des produits locaux tout au long de l'année. Nous voulons nous développer chaque année et nous parvenons d'ailleurs à ajouter une nouveauté à notre gamme chaque année. »

Demedts s'attend donc à ce que les consommateurs soient prêts à payer un peu plus pour un abricot belge. « Avec les abricots, nous avons toujours remarqué que lorsque nous proposions des abricots français et espagnols, les gens choisissaient toujours les abricots français. Ces derniers sont un peu meilleurs en termes de goût et notre clientèle les favorise. Nous avons connu une situation similaire avec les cerises l'année dernière. Nos cerises produites localement n'étaient pas très bon marché, mais si le goût est bon, les gens sont prêts à payer un peu plus pour elles. Je pense qu'il en sera bientôt de même pour les abricots. Nous verrons comment cela se passera, mais nous nous en réjouissons. C'est une belle période de l'année où le soleil revient dans les serres », conclut Demedts.

Pour plus d'informations :
Benoit Demedts
Demedts - De Mey
Tél. : + 32 479 69 08 67
benoitdemedts@gmail.com
www.demedts-demey.be

Date de publication: