La saison des fruits à noyau d'outre-mer a été très régulière cette année. « Nous avons commencé avec les premières prunes sud-africaines à la mi-décembre et cette saison se poursuivra jusqu'au début du mois d'avril. On nous avait indiqué que la récolte serait moins importante, mais en fin de compte, le volume a été raisonnable, ce qui s'est traduit par des prix stables sur le marché européen. Nous prévoyons toujours des arrivages de variétés tardives telles que Flavor Fall et Autumn Treat jusqu'aux semaines 19 et 20. Les ventes de nectarines et de pêches se sont également bien déroulées. Les nectarines sont vendues à des prix avoisinant les 2 €/kg », déclare Jan Marc Schulz de SFI Rotterdam.
Entre-temps, la saison des prunes chiliennes a démarré et SFI s'attend à ce qu'elle se poursuive jusqu'en mai. « Bien que certains disent que les jeunes ne consomment plus de prunes, nous constatons que les ventes se maintiennent, tant sur le marché de détail que de gros. Les prunes chiliennes se vendent bien malgré le fait que nous n'ayons pas eu les meilleures conditions météorologiques. En effet, les fruits à noyau restent un groupe de produits sensible aux conditions météorologiques. Lorsqu'il fait beau, on a davantage envie de consommer ces fruits, sans faire de généralités, car l'Europe ne se limite pas aux Pays-Bas. Il se pourrait bien que Pâques entraîne une demande supplémentaire. »
Un facteur important pour les importations en provenance du Chili est la forme du marché américain. « Beaucoup de fruits partent dans cette direction, comme c'est le cas pour les raisins. Il est alors plus difficile d'acheminer des volumes vers l'Europe », note l'importateur. « Du point de vue logistique, il y a peu d'obstacles. On a eu quelques retards en provenance d'Afrique du Sud, mais les fruits chiliens arrivent sans problème. Par ailleurs, les craintes que les fruits ne puissent pas passer par le canal de Panama en raison du manque d'eau ne se sont heureusement pas concrétisées. »
Les premières pommes Gala sont attendues chez SFI Rotterdam le 6 avril, et entre-temps la saison chilienne des poires Abate Fetel a commencé. « Il s'agit d'un produit recherché par les spécialistes, même si l'Afrique du Sud pratique des prix quelque peu différents de ceux du Chili », explique Schulz. Selon lui, l'idée répandue que les Européens s'intéressent davantage aux produits locaux est particulièrement vérifié dans le secteur biologique. « Les clients s'en tiennent alors à la récolte locale jusqu'à ce que le dernier colis soit vendu. Mais dans le secteur conventionnel, les acheteurs optent toujours pour les fruits les plus frais. Même s'ils proviennent d'outre-mer pendant la moitié de l'année ! »
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Jan Marc Schulz
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