Cela fait des années que Jean-Pascal Scardigli s'est positionné sur le créneau de la production précoce de melons. Un marché de niche qui peut compter sur une clientèle fidèle : « Nous plantons toujours 3 hectares de melon sous chenille pour arriver en amont de la saison. Si tout va bien, nous récolterons nos premiers melons charentais jaunes début mai. Nous n'avons jamais de mal à vendre la production de nos 3 hectares car nous avons quelques clients spécialistes fidèles qui nous suivent depuis une trentaine d'années et qui recherchent du melon français à cette période de l'année ».
Jean-Pascal vend l'intégralité de sa production sur le marché français et en Suisse : « Grâce à ces clients, nous ne ressentons pas le besoin immédiat de développer nos flux commerciaux même si malgré tout, je reste toujours à l'écoute d'éventuels nouveaux clients qui seraient intéressés à défendre notre produit. Actuellement, cela reste un marché de niche compte tenu de la concurrence marocaine et espagnole très forte sur cette période. La production de melons précoces étant très gourmande en main d'œuvre - ce qui se répercute inévitablement sur le prix de vente -, il est primordial de bien valoriser notre récolte ».
Une récolte prometteuse, grâce à de bonnes conditions de plantation. « Nous avons planté 1 hectare par semaine les 3 premières semaines de février. Mis à part le dernier pour lequel la pleine floraison est arrivée au moment où il a beaucoup plu et que la lumière manquait, les plantations ont jusqu'à présent bénéficié de conditions optimales ce qui a permis un bon enracinement. Nous avons eu beaucoup d'ensoleillement fin février/début mars, les températures ont été très clémentes pour la saison et les serres sont rapidement montées en température. Les conditions ont donc été idéales, nous attendons maintenant que le beau temps revienne et se tienne pour que les melons puissent continuer de bien se développer ».
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JP Scardigli et Fils
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