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Plant de pommes de terre : les nouvelles règles du Parlement européen inquiètent la filière

Une initiative du Parlement européen visant à modifier les nouvelles réglementations de l'UE sur la commercialisation des plants a suscité des inquiétudes au sein de l'industrie de la pomme de terre, qui craint que la législation proposée ne puisse augmenter le risque de transmission de maladies entre les cultures. La Commission européenne a introduit ce règlement en juillet dernier pour remplacer dix directives de l'UE existantes concernant la production et la commercialisation du Matériel de Reproduction Végétale (MRV), y compris des directives de 2002 axées sur la commercialisation des plants de pommes de terre. Le Comité de l'agriculture (AGRI) du Parlement, avec l'eurodéputé italien Herbert Dorfmann du Parti Populaire Européen (PPE) comme auteur, a proposé des amendements qui s'étendraient au-delà des exemptions de la Commission pour des échanges de plants spécifiques, suggérant un assouplissement supplémentaire des règles.

Europatat, représentant les commerçants européens de pommes de terre et de plants de pommes de terre, a exprimé des préoccupations selon lesquelles les amendements de l'AGRI ne prennent pas en compte les aspects uniques des cultures de pommes de terre, pouvant entraîner de graves répercussions pour l'industrie. Selon Romans Vorss, directeur des affaires techniques d'Europatat, les exceptions proposées pourraient conduire à l'émergence d'un marché parallèle de semences. Le principal problème pour les producteurs de pommes de terre à travers l'Europe est les maladies et les parasites transmis par le sol qui peuvent causer des pertes importantes. Par exemple, en 2021, l'Autriche a vu une réduction de 10 % de la production de pommes de terre en raison de ces parasites, ce qui représente une perte de 30 000 tonnes.

Une préoccupation particulière tient à l'amendement AGRI qui permettrait aux agriculteurs d'échanger n'importe quel type de MRV, y compris les tubercules, sans se conformer aux règles de commercialisation existantes. Ce changement va au-delà de la proposition initiale de la Commission, qui limitait les échanges uniquement aux semences. La possibilité d'un mouvement de semences non contrôlé soulève des préoccupations phytosanitaires, en particulier pour les grandes exploitations. L'Europe, étant le troisième plus grand producteur de pommes de terre au monde en 2021, applique des réglementations strictes sur les importations de pommes de terre pour gérer ces risques phytosanitaires.

Le résultat du vote à venir reste incertain, avec le soutien attendu de divers groupes politiques au sein du Parlement. Des amendements visant à réintroduire des limitations sur les échanges de plants ont été proposés pour atténuer les risques phytosanitaires accrus. Ces amendements ont reçu le soutien d'Europatat, de Copa Cogeca et d'Euroseeds. Le Parlement est prêt à voter sur sa position lors de la session plénière de la semaine prochaine, la position du Conseil sur la question étant attendue pour l'automne.

Source : euractiv.com

Date de publication: