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Priscilla Schot, Satori Holland :

Le manioc à la conquête du marché européen

« Le manioc a fermement pris racine en Europe et commence véritablement à conquérir le marché, en plein essor. Un tubercule d'ailleurs très répandu dans une grande partie du monde, dont l'Amérique du Sud et l'Amérique latine, en Afrique et également en Asie », explique Priscilla Schot qui fait partie de l'équipe de vente de Satori Holland. Priscilla et ses collègues importent et exportent des fruits et légumes exotiques sous la marque Santa Margarita.

«Je vois les ventes ne faire qu'augmenter de manière exponentielle. Le monde rétrécit, de nombreux produits sont plus facilement disponibles et accessibles à tous, et nos habitudes alimentaires mondiales s'élargissent. » La demande de manioc est généralement plus élevée dans les pays du sud de l'Europe comme l'Espagne, l'Italie et la France, pays ayant des liens historiques avec l'Amérique du Sud et l'Afrique. Priscilla voit néanmoins la demande pour le fruit exotique augmenter dans toute l'Europe. Elle compare cette popularité croissante à celle de produits comme les patates douces, les avocats et les mangues lorsqu'ils sont entrés sur le marché il y a quelque temps.

Développement rapide
« Les patates douces, par exemple, qui étaient relativement peu répandue, ont eu besoin de temps pour atteindre les assiettes des foyers, devenant finalement un aliment de base dans les cuisines européennes. La même chose se produit avec le manioc. Il se répand rapidement, et le défi est d'introduire de plus en plus l'exotique aux Européens, qui ne le connaissent pas. »

Ce qui aide, note-t-elle, c'est que le produit devient de plus en plus largement disponible dans les magasins. « Dans les grandes villes, le manioc, comme la patate douce, est un produit standard sur les étals de fruits et légumes des supermarchés. Cela suscite indubitablement la curiosité ; au lieu de la traditionnelle purée de pommes de terre, les Européens regardent de plus en plus outre-mer pour leurs plats. »

Racine comestible polyvalente
Autre chose qui facilite l'accès au marché est la polyvalence du produit, ajoute Schot, en disant : « Tout ce que vous pouvez faire avec une pomme de terre, vous pouvez le faire avec le manioc : bouillir, cuire, frire, moudre et écraser. Mais vous devez toujours cuire le manioc. Il a une peau marron foncé avec une chair blanche et a un goût sucré et extrêmement riche en amidon. » Sa racine, polyvalente, est riche en nutriments et est une source de fibres, de vitamines et de minéraux. « Et l'un des avantages du manioc est qu'il est sans gluten et peut remplacer la farine de blé. »

Ces tubercules riches en amidon sont originaires d'Amérique du Sud mais prospèrent dans les climats tropicaux et subtropicaux. « Nous les obtenons du Costa Rica. Ils sont très résistants à la sécheresse et poussent même dans des sols pauvres, bien que cela affecte le rendement. »

Défis climatiques et logistiques
Elle conclut que bien qu'il s'agisse d'une culture robuste, les familles qui cultivent pour elle sont confrontées à des défis liés au changement climatique. La crise en mer Rouge affecte également le commerce mondial et le trafic maritime. « Cette route populaire de navires conteneurs via le canal de Suez entre la mer Rouge et la Méditerranée a été perturbée. Les compagnies maritimes évitent massivement cette route vers et depuis l'Asie et l'Europe, déviant via le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud. »

« Les Néerlandais sont une nation commerçante. Bien que nous n'obtenions pas de manioc par cette route maritime, la perturbation causée par la crise en mer Rouge entraîne une augmentation considérable des coûts. Les ports sont aux prises avec la congestion en raison des retards. La capacité des conteneurs est plus limitée en raison des distances de navigation plus longues. Les compagnies d'assurance sont également affectées ».

« C'est en partie pour cela qu'en janvier, la vie est devenue légèrement plus chère à nouveau, et l'inflation montante est à 3,2 %, selon le Bureau Central de Statistiques. À ce taux, les prix des produits aux Pays-Bas ont augmenté, en moyenne, de plus de 3 % en janvier par rapport à janvier de l'année dernière. » Mais, elle reste optimiste et voit le marché des ventes de manioc s'élargir. « Il a fait son entrée dans la cuisine européenne et se vend actuellement comme des petits pains ».

Pour plus d'informations :
Satori Holland

Tél. : +31 (0)85 902 8084
priscilla.schot@satori.nl
www.satori.nl