« L’offre et la demande du melon Charentais s’équilibrent parfaitement, », dit Jérôme Jausseran de Force Sud. La coopérative française commercialise environ 4.000 tonnes par jour. « C’est exactement le chiffre dont nous avons besoin pour répondre à la demande. Il n’y a ni surproduction, ni sous-consommation. »
Les Charentais de Force Sud sont destinés au marché francophone, comme la France et la Belgique. « Les autres pays connaissent un peu moins ce produit-là. En Allemagne et en Angleterre, les gens préfèrent les variétés moins aromatiques mais peut-être plus sucrées, comme le Galia. La saveur du Charentais peut déplaire à ceux qui ne le connaissent pas. »
Le tourisme aide à améliorer la notoriété du Charentais. « Quelquefois, les personnes qui ont passé des vacances en France ont envie de retrouver sa saveur, comme par exemple avec les Suisses. Aujourd’hui, ils mangent autant de Charentais que de Galia. Il y a 20 ans, cela n’était pas du tout le cas. »
Force Sud offre des Charentais pour différents types de consommateurs. « Nous avons le melon Label Rouge pour plaire à un public qui demande autre chose qu’un bas prix, à savoir une garantie de qualité. Nous avons aussi le Charentais bio, pour ceux qui l’achètent pour des raisons sanitaires ou environnementales, même si le conventionnel a fait d’énormes progrès dans ce domaine aussi. »
Plaire aux locavores
À côté du melon Charentais, Force Sud offre la mini-pastèque origine France. Avec ce produit-là, ils s'adressent aux locavores : ceux qui achètent par préférence des produits cultivés à proximité. « Nous avons une exclusivité variétale sur ce produit-là. Ça nous permet de nous distinguer des autres, mais la variété est assez proche des variétés cultivées en Espagne ou au Maroc. La plus grande différence est que nos pastèques sont cueillies à maturité, parce que le cercle est assez court. »
Au niveau de la production, cette saison a été plus difficile que les autres années. « On a eu un printemps compliqué au niveau des conditions climatiques. Ici, dans le Sud de la France, nous n’avons pas l'habitude d’avoir constamment de la pluie. Par conséquent les melons ont connu quelques difficultés pour pousser. Cet été, il a fait très chaud, et le temps actuel permet une bonne consommation. »

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