En moins de dix ans le bio a gagné en popularité. Il fait désormais parti du quotidien de 7 Français sur 10 et dépasse les 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Du côté de la production, les surfaces agricoles conduites en bio atteignent les 1,78 million d’hectares, soit 6,5 % de la SAU française totale. L’année 2017 aura vu toutes les filières concernées par un développement des surfaces bio et en conversion. On ne peut donc plus le considérer comme un marché de niche, ni comme un simple effet de mode.
L’exemple de la filière légumes industrie de Triskalia est le témoin de ce changement. Entre 2017 et 2018, la surface en bio et en conversion a progressé de 50 %, pour atteindre 650 ha, soit près de 8 % du plan de production de la coopérative. L’objectif est d’élargir la gamme proposée au-delà des pois et haricots en y ajoutant brocolis, choux-fleurs, épinards et plantes aromatiques.
Pour encourager la mise en place de cultures de légumes bio, Triskalia propose à ses adhérents des solutions techniques ou économiques. En conversion (C1 et C2), l'entreprise propose un contrat avec un prix médian entre le conventionnel et le bio. Pour les surfaces en bio, un système de partage de productivité permet de supprimer les aléas de la production. Un technicien légumes spécialisé bio & méthodes alternatives conseille en plus les producteurs sur les itinéraires agronomiques. L’équipe bio Triskalia, elle, apporte une vision et un conseil sur la stratégie globale d’exploitation.
« Tous nos clients veulent des légumes bio. Nous avons lancé courant septembre une gamme de légumes surgelés Bio déjà cuits à marque Paysan Breton. Gelagri, filiale surgelés de Triskalia se positionne ainsi pour être demain leader sur le marché bio en France. L’accueil des principaux distributeurs est particulièrement bon », explique Régis Pennarun, directeur Marketing & Développement de Gelagri.
Source : Paysan Breton