La COAG a dénoncé une baisse « injustifiée » des prix des fruits et légumes à leur origine en raison des barrages routiers en France, comme indiqué dans un communiqué.
Les protestations qui ont lieu en France provoquent des retards et rendent la circulation des marchandises beaucoup plus difficile. Cependant, les envois arrivent et rien ne permet de justifier la baisse des prix à la source, surtout en raison de la pénurie des stocks due aux conditions météorologiques.
« Les barrages routiers n'affectent que certaines zones et les envois, bien que retardés, arrivent à destination. Rien ne justifie les baisses de prix actuelles pouvant aller jusqu'à 50%, ni les prévisions selon lesquelles cette tendance va se poursuivre », a déclaré Andrés Góngora.
Actuellement, les concombres, les courgettes et les aubergines sont les plus touchés par la chute des prix, mais l'organisation agraire craint que cette tendance s'étende à d'autres produits.
La COAG rappelle que la libre circulation des marchandises est un droit qui doit être garanti. Elle appelle le gouvernement à exiger que la France prenne les mesures appropriées pour rétablir l'ordre.
L'organisation agraire a également demandé au secteur, en particulier aux négociants, de ne pas accepter d'offres susceptibles d'entraîner une baisse déloyale des prix. Elle demande également à l'Agence d'information et de contrôle des denrées alimentaires (AICA) d'être vigilante afin de prévenir les abus.