Après la grève, les producteurs de mangues péruviens reprennent le travail aujourd'hui. La semaine prochaine les premiers bateaux seront chargés. Les premières mangues péruviennes devraient arriver en Europe à la fin de l'année ou en début de l'année prochaine.
Lundi, les discussions se sont poursuivies, en présence de William Arteaga, vice-ministre des politiques agricoles, d'Alfredo Rengido, maire élu de Tambogrande et d'un groupe de personnes qui représentent les producteurs et exportateurs de la région. Mardi, à 10 heure, les représentants ont présenté le résultat à toutes les autres personnes impliquées dans cette grève.
André Boon, un importateur néerlandais, qui était présent à la réunion de lundi, résume qu'il existe des divergences d'opinion entre producteurs et exportateurs. « Ce sont surtout les petits producteurs qui ont du mal à obtenir les « bons prix ». Cependant, il a aussi été dit qu'il est impossible de travailler avec un prix unifié à l'heure actuelle. Comme les exportateurs ont déjà des accords avec leurs clients en Europe et dans d'autres pays. »
Les producteurs en grève bloquent les stations d'emballage des exportateurs. Ces exportateurs demandent aux producteurs de mettre fin à cette grève, afin qu'ils puissent continuer à exporter des mangues. Selon la presse nationale, William Arteaga rapporte que plus de 1 200 tonnes de mangues ont été perdues, alors qu'elles auraient pu être exportées.
Selon André, le conseil donné aux producteurs en grève est de renégocier le prix avec les exportateurs avec lesquels ils travaillent. « Lors de la réunion, il a été mentionné que chaque producteur est responsable de ses propres négociations de prix. Si un producteur est d'accord avec le prix offert par un exportateur, il a été dit qu'il devrait chercher un exportateur qui paie plus cher. S'ils ne trouvent pas de exportateur qui paie un prix plus élevé, c'est mieux pour le producteur d'accepter le prix plus bas. »