L’Équateur est le deuxième plus gros exportateur d’avocats, de bananes, de mangues et d’autres fruits tropicaux d’Amérique latine et des Caraïbes. Toutefois, ces dernières années, la région de la Sierra de l’Équateur a été touchée par la prépondérance croissante des mouches des fruits Anastrepha, qui ont une incidence sur la productivité agricole en perçant la membrane des fruits en vue de la ponte.
Les parasites ont non seulement un impact direct sur la production de fruits, mais aussi sur le commerce national et international en empêchant les produits à base de fruits de l’Équateur d’atteindre les marchés étrangers. Quarantaine et restrictions d'importation sont en place pour plusieurs espèces de mouches, dont beaucoup sont originaires de la région de Sierra.
En collaboration avec l'AIEA et en partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'Équateur s'emploie à résoudre le problème posé par les mouches des fruits en déployant la Technique de l'Insecte Stérile (SIT).
Iaea.org indique comment le programme de coopération technique de l’AIEA collabore main dans la main avec le Secrétaire national à la planification et au développement de l’Équateur depuis 2016 pour le développement et la mise en œuvre de la technique de la stérilisation par insecte. Il s'agit d'une méthode de lutte contre les parasites qui réduit le taux de natalité des mouches des fruits en stérilisant les mâles avec des radiations ionisantes, puis en les libérant dans l'environnement. Les mâles stériles s'accouplent alors avec des femelles sauvages, mais il n'y a pas de progéniture et la population diminue.