Au début de l'année en cours, les prix des agrumes en Algérie n'ont pas répondu aux attentes de leurs producteurs, notamment dans le cas des oranges. Certains se plaignent de lourdes pertes parce qu'ils sont contraints de vendre sur les marchés de gros à des prix inférieurs aux coûts de production, ce qui oblige beaucoup à compter sur l'aide publique. L'abondance des cultures d'oranges et de mandarines est devenue une source de préoccupation pour leurs producteurs.
Les prix reçus par les producteurs ont varié de 50 à 80 dinars (0,60 €) le kilo dans le cas des clémentines, et entre 90 et 100 dinars (0,77 €) dans le cas des oranges.
Les grossistes hésitent à acheter des agrumes, car l'offre est abondante sur les marchés et les volumes qui arrivent sur les rayons en début de saison ne sont pas encore épuisés.
Cette situation a forcé les producteurs et les négociants à détruire des tonnes d'oranges et de mandarines afin de réduire l'offre et d'augmenter les prix.
Le volume total au cours de la campagne agricole 2018 s'est élevé à environ 14 millions de quintaux, ce qui représente 5 % de la production agricole totale. De ce nombre, plus de 11 millions de quintaux correspondent aux oranges, 2,5 millions de quintaux aux mandarines et plus de 800 000 quintaux aux citrons. Peu de ces fruits ont été exportés, car le marché local absorbe 70 % de la production.
Source : alaraby.co.uk