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Implication du ministère de l'Agriculture dans la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires

Le ministre français de l'Agriculture, Didier Guillaume, a signé lundi un contrat de solutions promu par la Fédération nationale des exploitations agricoles (FNSEA) dans le but de limiter l'utilisation des produits phytosanitaires dans les productions agricoles, dont les fruits et légumes. Soutenu par 42 organisations du secteur agricole, l'industrie agro-alimentaire et les fabricants de produits phytosanitaires, le ministère français s'engage, entre autres, à « mobiliser les budgets disponibles pour accompagner les agriculteurs dans la transition agro-écologique. » 

Le « Préambule du contrat de solutions », auquel le FEPEX a eu accès, explique que les agriculteurs français ont de grandes difficultés « à changer les pratiques agricoles dans le domaine de la protection des cultures sans que les alternatives aux produits phytosanitaires soient accessibles, économiquement viables et suffisamment efficaces. La nécessité de changer les pratiques culturales va au-delà du simple remplacement d'un produit ; il est également nécessaire d'apporter un soutien opérationnel aux agriculteurs afin de trouver des solutions qui répondent aux principes de la production intégrée des cultures en menant une réflexion stratégique sur les systèmes de production. » 

Le document de 6 pages indique que l'Etat et les organisations signataires s'engagent sur les objectifs suivants : répondre aux demandes des consommateurs et des citoyens pour une alimentation saine, sûre et durable ; préserver la capacité productive de l'agriculture française et sa position sur les marchés, des circuits courts aux exportations ; promouvoir une agriculture résistante et compétitive ; et enfin limiter les distorsions de concurrence qui nuisent aux productions françaises.

Le Préambule du Contrat comprend des engagements du secteur et de l'État dans 5 domaines : l'élaboration des politiques publiques, l'identification et l'anticipation des alternatives aux produits phytopharmaceutiques ; le soutien aux agriculteurs pour réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques ; la communication avec le grand public et la gouvernance.

Dans le cadre des engagements de l'Etat à soutenir les agriculteurs dans la réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, il est précisé que l'Etat s'engage à « mobiliser les budgets disponibles pour soutenir les agriculteurs dans la transition agro-écologique et, en particulier, à mettre en œuvre des solutions concrètes, en accord avec les secteurs » et cite 3 sources de financement possibles déjà en vigueur en France : le Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles (PCAE), le plan Ecophyto et le Plan agro-environnemental et mesures climatiques (MAEC).

Le document a été promu par la FNSEA et implique 42 organisations de secteurs tels que le blé, l'orge, le maïs, le colza, la betterave, la pomme de terre et les fruits et légumes, ainsi que des entreprises semencières, des fabricants de matériel agricole, l'industrie agroalimentaire et des fabricants de produits phytosanitaires, formant un Comité directeur.

Il a été paraphé par le ministre de l'Agriculture, le président du « Comité de pilotage du Contrat Solutions » dans lequel toutes les organisations sont représentées, et le président-directeur général de l'Institut national de la recherche agronomique de France (INRA). La signature a eu lieu lundi dans le cadre du Salon international de l'agriculture, qui se tient du 23 février au 3 mars à Paris, en présence non seulement du ministre de l'Agriculture, mais aussi du Premier ministre, Édouard Philippe, et du chef de la République française, Emmanuel Macron, qui ont démontré le fort soutien institutionnel et gouvernemental au secteur agricole français.

Source : fepex.es

Date de publication: