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Elections européennes : les agriculteurs français sont inquiets

A l’approche des élections européennes, les agriculteurs français pro-européens sont aujourd’hui dans le doute. En effet, ils craignent que la future politique agricole commune (PAC) ravive les concurrences au sein de l’UE.

Beaucoup admettent qu’ils ne pourraient pas vivre sans les aides qui leurs sont attribuées par l’UE face à la concurrence des produits venant du Brésil, de Chine ou des Etats-Unis, où l'agriculture est massivement subventionnée. Mais le budget pluri-annuel de l'Union (2021-2027) pourrait être réduit de 15 %. 

Les plus gros exploitants craignent ainsi de voir chaque pays décider des priorités d'utilisation des fonds européens sous prétexte de simplifier le système. Cela risque de créer des concurrences intra-européennes en fonction des secteurs agricoles soutenus par chaque pays.

Certains agriculteurs souhaitent que la future PAC encourage les agriculteurs bio ou vertueux sur le plan environnemental. Ils aimeraient qu'elle leur serve d'assurance en cas d'aléas climatiques ou de chute des prix du marché.

Du côté des plus petits exploitants, en particulier dans le maraîchage et les fruits et légumes, ils souhaiteraient bénéficier davantage des aides européennes.

Le secteur agricole est donc très divisé.

La France est le premier pays utilisateur de produits phytosanitaires en Europe. En effet, elle dispose des plus grandes surfaces, avec 28,7 millions d'hectares de terres agricoles. En revanche, elle tombe au neuvième rang en quantité à l'hectare, ce qui illustre une transition agroécologique de son agriculture,

Limiter les doses de pesticides est peut-être bon pour la santé et le climat, bien que cela représente des frais supplémentaires pour les agriculteurs face à d’autres pays de l’UE.

Enfin, beaucoup d'agriculteurs dénoncent la lourdeur administrative de la PAC. Celle-ci est principalement due à l’administration française qui cumule les contrôles, les retards de paiement des aides qui s'étalent parfois sur trois ans, ou encore les redécoupages administratifs de zones agricoles défavorisées (ZDS) éligibles à des indemnités de compensation des handicaps naturels (ICHN).  

Source : nouvelobs.com

Date de publication: