A Perpignan, les responsables de la restauration collective étaient invités à visiter ce vendredi la Halle aux carreaux et les agriculteurs du département pour juger de la qualité des produits.
Depuis l’instauration de la loi EGalim, les restaurants collectifs sont contraints de s’approvisionner à 50 % dans des productions locales d’ici 2022.
Pour convaincre les gérants des cantines scolaires, des maisons de retraite ou des hôpitaux, les élus les ont invité au sein du Marché de gros, la Halle aux carreaux, là où transitent annuellement 8 000 tonnes de fruits et légumes. Ils ont ainsi pu découvrir la qualité des produits locaux.
En effet, les agriculteurs locaux n’ont pas toujours la capacité de répondre aux appels d’offre lancés par les restaurateurs. L’administration a donc favorisé la constitution de groupements à même d'y répondre favorablement. Aujourd’hui ces groupements comme Ma Coop, ou Jardins de Perpignan, peuvent emporter des marchés importants.
Les différences de prix entre les producteurs locaux et le marché classique restent encore problématiques mais certains veulent montrer l’exemple : « Nous sommes des acteurs économiques du territoire, poursuit-elle, nous avons une responsabilité envers celui-ci. Travailler avec les producteurs locaux est pour nous un engagement. Et si à l’achat certain fruits et légumes du département sont, pour des raisons évidentes, légèrement au-dessus du prix des grandes centrales, nous compensons la différence avec un travail sur le gaspillage alimentaire et les méthodes de travail en cuisine », explique Sophie Barre responsable du GIP Coopélog, un groupement d’intérêt public pour les activités de restauration et de blanchisserie.
Source : lindependant.fr