L'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a déclaré que le déclin des populations d'abeilles représente une « menace sérieuse » pour les plantes. Elle demande aux pays de faire plus d’efforts pour « protéger ces alliés indispensables dans la lutte contre la faim et la malnutrition ».
C’est bien connu, « les abeilles sont grandement menacées par les effets combinés du changement climatique, de l'agriculture intensive, de l'usage de produits phytosanitaires, de la perte en biodiversité et de la pollution », a déclaré lundi M. José Graziano da Silva, directeur général de la FAO. C’est pourquoi il est urgent de mettre en place des solutions pour préserver cette biodiversité. « L'absence d'abeilles et d'autres pollinisateurs reviendrait à anéantir les cultures de café, pommes, amandes, tomates ou cacao », précise-t-il.
Sans elles, les cultures vivrières comme le riz, le maïs et les pommes de terre, qui sont moins liées à la pollinisation, seraient favorisées et donc par logique de cause à effet, les régimes alimentaires déséquilibrés le seraient également.
M. Graziano da Silva a appelé les pays membres à « s'orienter vers des politiques alimentaires et des systèmes durables en faveur des pollinisateurs ».
Le 20 mai est la Journée mondiale des abeilles. Elle a été crée dans une résolution de l'assemblée générale de l'ONU en 2017 à l'initiative de la Slovénie, petit pays européen où l'apiculture est une activité agricole importante, et de la Fédération internationale de l'association des apiculteurs. La date a été choisie en hommage à la date de naissance de Anton Jansa, pionnier de l'apiculture moderne, né le 20 mai 1734.
Source : terre-net.fr