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L’Espagne va revenir à une récolte normale de pêche et de nectarine avec 1 600 000 tonnes

Les groupes de contact spécifiques des pêches et des nectarines du Comité Mixte franco-hispano-italien des fruits et légumes ont tenu leur réunion annuelle à Murcie en Espagne.

Lors de la réunion, les professionnels du secteur des trois pays, qui représentent l'essentiel de la production de l’Union Européenne, ont dressé le bilan de la campagne 2018 et partagé des informations sur les perspectives de la récolte de 2019 des pêches et des nectarines, qui a déjà commencé, ainsi que sur la situation du marché dans les premières semaines de la campagne. Ils ont conclu que les volumes de fruits reviendraient à la normale cette année après la baisse enregistrée en 2018 dans la plupart des régions, due à divers incidents climatiques. Cependant ils ont annoncé que les volumes n’atteindraient pas ceux de 2017.

Le président des coopératives agro-alimentaires d'Espagne, Javier Basols, a présenté l'estimation nationale, annonçant qu'il y aurait un volume « normal ». La production espagnole de pêches et de nectarines s’élèvera au total à 1 604 380 tonnes, soit 130 000 tonnes de plus par rapport à 2018 (+ 9 %).

Sur ce total, les pêches représentent 331,762 tonnes, les nectarines 635 141 tonnes, les pêches Paraguayo 331,776 tonnes et la variété Pavie 305 701 tonnes. Ces chiffres sont loin de ceux de 2017 (- 6 % équivalent à 100 000 tonnes de moins). Par rapport à 2018, les productions qui ont le plus progressé sont celles des nectarines (+ 15 %) et des pêches Paraguayo (+ 12 %), viennent ensuite les pêches classiques avec une légère augmentation de 6 %. Enfin, la production des pêches Pavie reste stable.

Par communautés autonomes ; la production de la Catalogne devrait augmenter de 521 000 tonnes, notamment pour les pêches Paraguayo (142 590 tonnes) et les nectarines (232 000 tonnes), soit une augmentation d'environ 30 % par rapport à l’année dernière. Dans le même temps, la production de pêches a atteint 122 740 tonnes (+ 18 %). Ces augmentations s’expliquent par le fait que la récolte de référence de 2018 était anormalement basse.

Dans la communauté autonome d’Aragon, la production de 2019 devrait rester similaire à celle de 2018, avec 504 494 tonnes. Les productions des pêches Pavie et la Paraguayo resteraient comparables à celles de l’année précédente, avec respectivement 79 459 tonnes et 153 115 tonnes. Alors que la production de pêches devrait atteindre 87 067 tonnes, soit une augmentation de 9 %. Le volume de nectarines devrait être de 184 853 tonnes, soit 7 % de plus par rapport à 2018. Ces deux régions autonomes, qui représenteraient ensemble 64 % de l'offre espagnole en 2019, devraient dans tous les cas fournir des volumes inférieurs à ceux enregistrés en 2017.

En 2019, Murcie, la principale communauté autonome productrice de fruits précoces du pays, devrait avoir un volume similaire à celui de 2018, avec un total de 268 000 tonnes. La région de production des pêches Paraguayo devrait atteindre 89 000 tonnes, tandis que les productions de pêches et de nectarines augmenteraient de 10 %, pour atteindre respectivement 42 000 et 77 000 tonnes. Ces augmentations compenseraient la réduction de la récolte de pêches jaunes à 60 000 tonnes, soit 17 % de moins qu'en 2018.

L'Estrémadure est la seule communauté autonome où la production, de 108 569 tonnes, diminuera en 2019. Les pêches Paraguayo et Pavie devraient enregistrer une hausse de 41 %, atteignant respectivement 12 354 tonnes et 5 415 tonnes, tandis que ses plus grandes productions de pêches devraient chuter à 34 178 tonnes (- 30 %) et à 56 622 tonnes pour les nectarines.

En 2019, l'Andalousie devrait être en mesure de fournir un volume légèrement plus élevé, avec 5 % de plus que l'an dernier, pour atteindre 101 415 tonnes. Sur ce volume, 65 466 tonnes seront des nectarines et le reste des pêches. La région de Valence devrait voir ses productions de pêches et de nectarines reprendre, avec respectivement 8 000 et 13 000 tonnes, tandis que la récolte de pêches Paraguayo restera au même niveau que celle des deux années précédentes, à 6 500 tonnes.

Les représentants du secteur français ont rappelé les chiffres communiqués fin avril au MEDFEL. Selon eux, la production de pêches et de nectarines en 2019 devrait atteindre 210 219 tonnes, soit 17 % de plus que le volume enregistré en 2018 (également réduit par le gel), mais 3 % de moins que la récolte moyenne des cinq dernières années. Ce chiffre viendrait confirmer la stabilisation de la production française.

Dans le cas de l'Italie, le secteur a également annoncé la reprise de la production dans toutes les régions, après les lourdes pertes causées par le gel l’année dernière, en particulier dans le sud. Ainsi, la production dans les régions du sud devrait augmenter d’environ 20 %, tandis que dans le nord, la production de pêches et de nectarines sera plus similaire à celle de 2018, avec une augmentation de 5 %. Dans l’ensemble, l’Italie produira un peu plus de 550 000 tonnes de pêches et 650 000 tonnes de nectarines, soit une augmentation globale de près de 15 % par rapport à 2018. Quoi qu’il en soit, le volume total, qui s’élève à 1 300 000 tonnes, est inférieur de 5 % par rapport à l’offre italienne de 2017.

Lors de la réunion, les représentants du secteur ont convenu que le début de la campagne 2019 dans l'UE avait été marqué par des conditions météorologiques favorables et la qualité des fruits jusqu'à la fin avril était bonne, malgré les légers problèmes causés par le gel et les pluies de printemps dans certaines régions. Il a également été signalé que les basses températures enregistrées en mai dans le centre et le nord de l’Europe ont ralenti la production. Les professionnels estiment que le climat sera désormais plus favorable, stimulant ainsi la consommation de fruits d'été, et que les niveaux de prix refléteront la qualité et le volume de production normal de la campagne espagnole.

Source : www.agro-alimentarias.coop

Date de publication: