Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Le géant du surgelé Gelagri fête ses 40 ans

A Loudéac dans les Côtes-d’Armor, l’usine de surgelés Gelagri fête ses 40 ans cette année.

L’entreprise est née à la fin des années 60 du côté de Landerneau. Au début, ce n’était qu’une petite unité de production de fraises et d’artichauts. C’est en 1979 que fut ouverte l’usine : « A cette époque, le marché du surgelé n’existait pas vraiment ; il n’y avait pas la technologie pour en produire ni de quoi stocker dans les foyers. Mais lorsqu’il a commencé à se développer, s’est posée la question du positionnement de l’usine. Le but étant de faire le moins possible de kilomètres entre les champs et le moment où on surgèle », explique Régis Pennarun, directeur marketing, en poste depuis 1992.

Chaque année près de 70 000 tonnes de produits surgelés sortent de l’usine, principalement des légumes. Cette filiale de la coopérative Triskalia emploie 60 salariés dont 470 à Loudéac. 600 agriculteurs approvisionnent en légumes frais le site de Loudéac. Avant de finir sur les tables, épinards, haricots, choux, pois et flageolets, légumes racines sont envoyés sur les lignes de production automatisées. Olivier Morel, directeur-général, a rassuré sur la bonne santé de l’entreprise : « On a fait 2,5 % de croissance en 2018 ».

Cette santé est en partie due à sa transition agro-écologique : les agriculteurs remplacent, peu à peu, les modes de production conventionnels par une approche agro-écologique. « Cela fait longtemps que l’on travaille pour limiter les intrants. C’est notre force aujourd’hui », exprime Georges Galardon, président de Triskalia. « On produit 85 000 t de légumes par an et on conditionne 100 000 t », détaille Olivier Morel. 5 000 t sont certifiées « bio ».

« Les clients peuvent être approvisionnés tout au long de l’année. L’entreprise a plus de 1 000 références différentes », poursuit le responsable. La capacité de stockage en surgelés est de 356 000 m3 : 54 000 caisses « vrac » et 22 000 palettes.

La dépense énergétique de ce site industriel est son point faible. Elle équivaut à la consommation électrique de 11000 foyers et l’outil de surgélation EFA consomme à lui seul autant d’eau que toute la ville de Loudéac.

De nombreux investissements 
Pour rester à la pointe, Gelagri investit beaucoup : 8 M€ par an (pour la France) entre 2016 et 2018 ; 15 à 20 M€ par an jusqu’en 2021 (France et Esapgne) ; que ce soit en termes de recherche et développement (un nouveau produit élaboré par semaine en moyenne) ou en matériel pour que l’outil de production puisse s’adapter, en temps réel ou presque, à la fois aux saisons de récolte des différents légumes et aux goûts des consommateurs.

Si 60 % de la production est écoulée en France, Gelagri exporte aussi en Espagne en Allemagne et, de plus en plus, vers les Etats-Unis, où l’on raffole des french beans, les haricots verts. Les goûts, en matière de surgelés, évoluent rapidement, tout comme les considérations environnementales des consommateurs.

Sources : actu.fr et letelegramme.fr 

Date de publication:

Articles connexes → See More