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Situation de la châtaigne en Europe

Le réseau européen de la châtaigne Eurocasta a réuni les opérateurs de Trancoso et de Penedono (Portugal) pour la dixième rencontre européenne animée par l'AREFLH, l'Association européenne des régions productrices de fruits et légumes.

Une partie de la délégation italienne au Portugal.

Plus de 250 opérateurs ont participé à cette rencontre, en vue d'écouter les rapports d'experts et discuter de sujets importants tels que les maladies endommageant la production européenne de châtaignes. 

La délégation italienne comprenait plus de 20 opérateurs commerciaux, producteurs, chercheurs et techniciens. Le réseau européen est composé de l'Autriche (Association pour l'avenir de la culture du châtaignier), de la France (SNPC - Union nationale des producteurs de châtaignes), de l'Italie (CSDC - Chestnut Study and Documentation Center), du Portugal (Association portugaise des producteurs de châtaignes) et de l'Espagne (Chestnut State Network).

Une partie de la délégation italienne. 

« Le réseau Eurocasta vise à promouvoir le développement de la culture de la châtaigne par des stratégies spécifiques. Elle coordonne son propre groupe de recherche européen, lequel donne des conseils sur la manière de relever les nouveaux défis qui pourraient être décisifs pour l'avenir du secteur en Europe. De nouveaux investissements sont également nécessaires grâce à la modernisation du système de production. En outre, l'amélioration génétique est nécessaire pour créer de nouveaux cultivars de Castanea sativa, ainsi que pour résoudre des problèmes phytosanitaires et agronomiques », explique l'expert Luciano Trentini.

Les participants.

Eurocasta a également pour but d'analyser les problèmes commerciaux pour défendre et promouvoir la production et la qualité de la châtaigne européenne, menacée par les exportations de pays comme la Chine, et la Turquie. L'événement a également été l'occasion de faire le point sur la situation de la production dans différents pays européens, compte tenu notamment des conditions climatiques défavorables de 2019, caractérisée par un temps froid et pluvieux en mai suivi de longues périodes de sécheresse et de températures élevées. 

« En France, 2019 s'annonce mieux qu'en 2018 malgré les températures élevées. La situation varie beaucoup en Espagne avec moins de châtaignes en Andalousie et des quantités croissantes en Galice Castille, Castille-et-León et Estrémadure. Au Portugal, l'année chaude et sèche pourrait réduire la production, bien que la récolte puisse avoir lieu une à deux semaines d'avance. »

Luciano Trentini et Elvio Bellini (archive photo).

La situation en Autriche est encore difficile à définir à l'heure actuelle, car les quantités sont faibles mais intéressantes si l'on considère les 100 hectares de nouvelles plantations depuis 2014. Le pays semble suivre les traces des principaux pays producteurs comme le Portugal (10 000 hectares de plantations envisagées) et l'Espagne (4 500 hectares). 

« Les données sont de toute façon temporaires, si l'on considère les dommages considérables qui pourraient être causés par la pourriture brune, à savoir le Gnomoniopsis. La météo du mois de septembre est décisive. Ce sujet sera également discuté au CSDC - Centre d'étude et de documentation de la châtaigne à Marradi le 7 décembre 2019. »

Date de publication: