Depuis le 20 septembre dernier, entre 150 et 200 millimètres de pluie sont tombés par endroit. Ces précipitations importantes ont de graves conséquences sur les récoltes de pommes de terre ; certains producteurs risquant de perdre 30 à 40 % des récoltes.
Ce produit, réputé pourtant peu fragile, n’aura pas résisté aux intempéries qu’a connu la région du Nord. L’humidité du sol empêche les agriculteurs de récolter sous peine de s’enfoncer dans les champs avec leurs machines. Voilà donc un mois que la récolte est impossible à cause des pluies.
Si la terre absorbe suffisamment l’eau de pluie et que l’eau ne stagne pas entre les petits monticules présents dans les champs, alors le tubercule ne risque rien. Mais c’est bien la situation qui est en train de se produire dans les champs des alentour de Dunkerque : des flaques se sont formées, et les pommes de terres qui se situent au fond de ces monticules pourrissent. Ce sont d’ailleurs les plus grosses pommes de terre, les plus intéressantes en termes de tonnage, qui sont touchées.
Source : deltafm.fr