Après une mauvaise campagne à l’export en 2018-2019 et une chute de la production, des mesures d’urgence au niveau de la production, de la transformation et de l’exportation des agrumes vont être mises en place.
Le 5 décembre, une convention entre les professionnels de la filière agrumicole et le ministère de l’Agriculture marocain a été signée. La Fédération interprofessionnelle des agrumes (Maroc Citrus) précise que celle-ci est désormais en attente de validation par le ministère des Finances.
La sonnette d’alarme a été tirée à plusieurs reprises suite à la chute de la production et aux faibles résultats des dernières campagnes. « L’ensemble des opérateurs de la filière se trouve dans une situation conjoncturelle difficile ne permettant ni d’honorer les engagements vis-à-vis des fournisseurs ni de financer l’actuelle campagne qui s’annonce d’ores et déjà difficile en raison de la baisse inquiétante de la production, production qui atteindrait -50 % au niveau national et -80 % dans les grands bassins de production de petits fruits et qui risque d’affecter lourdement la recette des producteurs ».
La campagne pour les oranges devrait être « historiquement » basse. Beaucoup attribuent cela au réchauffement climatique. De plus, elle sera confronté à la concurrence internationale. Les tonnages seront tellement faibles que les stations de conditionnement, les usines de jus et les usines d'emballage n’auront pas suffisamment de produits pour travailler.
L’année dernière, si la surproduction avait fait souffrir les producteurs et les exportateurs, les acteurs de la filière travaillant sur les jus et le conditionnement avaient réalisé de bons chiffres.
A ce jour, seul le Crédit Agricole avait accompagné et soutenu les agrumiculteurs et les opérateurs de la filière.
Source : medias24.com