Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

La ferme du rail sort de terre

La première ferme de polyculture et d’insertion de Paris vient d’ouvrir ses portes rue de l’Ourcq, dans le XIXe arrondissement. Cette construction fait partie du projet Réinventer Paris, lancé en 2014 par la Ville de Paris.

Dès cette semaine, une vingtaine de résidents, une quinzaine de salariés en réinsertion (dont certains travailleront à la ferme) et cinq étudiants en horticulture et en ingénierie, emménageront dans les lieux. 

La deuxième aile de la ferme ouvrira au printemps et inclura un restaurant de 70 couverts. Les produits qui y seront utilisés viendront de la ferme même. Le bâtiment est chapeauté par une serre froide destinée aux semis et aux micropousses ainsi qu’aux graines germées. Il abrite aussi une champignonnière.

Les matériaux privilégiés dans la création du bâtiment sont écologiques et locaux. Des matériaux de réemploi ont aussi été utilisés comme du carrelage en fin de stock pour les salles de bain, de vieux montants de fenêtres pour les jardinières, et des blocs calcaires issus de cimetières parisiens pour les murets en pierre sèche de la cour principale.

Cette dernière est exposée dans la partie la plus ensoleillée et comporte un potager en pleine terre de 200 m2. Un verger est également en cours de plantation juste à côté. Le toit du bâtiment et les coursives serviront aussi de jardin : des sacs posés dans des bacs reliés à un système d'aquaponie.

Portée par la foncière sociale Réhabail, la construction de cette structure s’élève à 3,5 M€. « L'objet de ce lieu, c'est de donner une activité à des gens mais surtout de rendre un service à la ville, résume Julia Turpin, architecte du projet. Les Parisiens pourront venir y apporter leur compost mais aussi le traverser de façon libre depuis la rue ou depuis la Petite Ceinture. Et aussi venir manger au restaurant ».

 


Source : leparisien.fr

Date de publication:

Articles connexes → See More