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PermaFungi sauvée par le crowdfunding

Installée sur le site de Tour & Taxis à Bruxelles, l’entreprise PermaFungi produit chaque mois une tonne de pleurotes à partir de cinq tonnes de déchets. Après une année difficile au cours de laquelle elle a subi des pertes estimées à 50 000 euros, une transition managériale compliquée, une concurrence rude et la fin de tous ses subsides depuis un mois, elle peut enfin souffler. Une opération de crowdfunding a en effet permis de sauver l’entreprise avec 50 000 euros. 

« Ce ne sont pas des montants qui peuvent paraître énormes, sauf que PermaFungi est encore une petite entreprise. Donc, une perte de 25 000 euros, ou de 50 000 euros en l’occurrence, ou un gain peuvent changer chez nous beaucoup de choses, en sachant que le capital de départ — l’argent qu’on a mis au départ dans la coopérative — est de 18 000 euros, donc ce n’est pas si peu, précise-t-il. Pour faire quoi ? En fait, pour montrer que le projet à Bruxelles, qui a déjà fait beaucoup de choses et qui a 80 % de ses revenus déjà propres, peut être durable et rentable », explique Julien Jacquet, fondateur et administrateur.

Après avoir éponger les pertes, l’entreprise se focalisera sur son cœur de métier : le champignon. L’entreprise avait tenté de développer une culture d'endives qui n’a malheureusement pas été fructueuse : « On est très fier d’avoir essayé ça, tempère Julien Jacquet. On a produit jusqu’à 10 tonnes par mois. La question, c’est qu’on n’arrivait pas à positionner notre endive par rapport au modèle industriel fait en hydroponie, c’est-à-dire juste sur de l’eau. On vendait donc nos endives à 5 euros le kilo là où le marché la vendait à 3,5 euros. Est-ce que ça vaut la peine de l’avoir essayé ? Oui. Est-ce qu’on peut continuer ? Non. Est-ce qu’aller chercher cinq tonnes de marc de café par mois à vélo a du sens ? D’un point de vue environnemental, clairement, et d’un point de vue économique, la question se pose jusqu’au moment où ça devient dur. La réponse arrive finalement assez vite. »

« Le fait de ne pas avoir réussi du premier coup ne veut pas dire que ça a été mauvais. Aujourd’hui, on ne cherche pas un tout nouveau modèle. 80 % de nos revenus viennent de notre chiffre d’affaires, et à partir de 2020, c’est 100 %. On doit améliorer l’économique », conclut Julien Jacquet.

 


Source : rtbf.be

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