Boris Johnson se prépare à imposer des contrôles douaniers et frontaliers complets sur toutes les marchandises européennes entrant au Royaume-Uni après le Brexit. Il semble que ce soit la façon dont son cabinet intensifie la pression sur les prochaines négociations commerciales entre l'UE et le Royaume-Uni.
S'écartant radicalement de la politique préélectorale de « non accord » qui donnait la priorité à la fluidité du flux des marchandises européennes entrant au Royaume-Uni, les services du Whitehall ont été invités à se préparer à imposer un arsenal complèt de contrôles sur les importations de l'UE vers le Royaume-Uni.
Selon un article paru sur fpcfreshtalkdaily.co.uk, cette approche renforcée, visant à donner aux négociateurs britanniques une plus grande influence sur Bruxelles, est intervenue alors que M. Johnson promettait que le Brexit ouvrirait un nouveau chapitre passionnant « dans notre grand drame national ».
« Je sais que nous pouvons transformer cette opportunité en un succès éclatant et quels que soient les obstacles à surmonter, je sais que nous réussirons », a-t-il déclaré. « Le moment est venu d'utiliser ces outils pour libérer tout le potentiel de ce brillant pays et pour améliorer la vie de chacun dans tous les recoins du Royaume-Uni ».
À Londres, le cabinet a discuté vendredi du futur programme commercial du gouvernement, notamment du souhait de conclure un accord de libre-échange de type canadien avec l'UE qui nécessitera des contrôles douaniers, des réglementations ainsi que la sécurité des produits animaux et végétaux.
La création de contrôles pour les marchandises traversant le détroit de Douvres ajouterait des retards, et donc une disponibilité moindre, une durée de conservation plus courte pour les produits frais et des coûts potentiellement plus élevés pour les consommateurs.