Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Avec les floraisons précoces, les arboriculteurs craignent le gel

Dans le le Tarn-et-Garonne, les arboriculteurs sont inquiets. Les températures douces font apparaître les fleurs plus tôt qu’à l’accoutumé. « Il y a des variétés notamment américano-japonaises qui sont précoces, mais là on a grosso modo quinze jours d’avance sur la floraison », s’exclame Bernard Redon, un petit producteur de Moissac.

Le problème est que les gelées tardives ne s’arrêtent souvent qu'entre le 11 et 13 mai. Les petits fruits seront donc plus précoces et exposés plus longtemps à la menace d’un coup de froid. « Lorsque les petits fruits sont là, si les gelées ne dépassent pas une heure, ce n’est pas problématique. Au-delà, il y aura des dégâts notamment des fruits abîmés », précise-t-il.

Déjà en 2018, la production de prunes a été plus petite : 7 000 tonnes de prunes ont été récoltées, soit trois fois moins qu’en 2017, contraignant les metteurs en marché de la filière à se fournir ailleurs, notamment dans les pays concurrents voisins comme l’Espagne et l’Italie.

Pour les arboriculteurs commence donc la pire période de l’année afin d’être toujours disponibles pour protéger les cultures : « On peut être réveillé à tout moment de la nuit par les sondes installées dans les vergers nous alertant quotidiennement s’il gèle. On est en permanence en vigilance, les nuits sont abrégées. Je me souviens qu’une année, je n’ai pas dormi durant trois jours ! ». Prévenus en temps réel sur leur smartphone, ils peuvent mettre en place des systèmes pour réchauffer les fruits comme des bougies adaptées à l’environnement, des tours à vent ou des systèmes d’aspersion.

 


Source : ladepeche.fr

Articles connexes → See More