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« Toutes les solutions » sont envisagées afin de ne pas briser la chaîne d’approvisionnement

En France, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a annoncé sur France Bleu Paris que la « pénurie n'est pas possible aujourd’hui ».  Cependant, « si les agriculteurs ne font pas le travail dans leur champs aujourd’hui, alors dans six mois, dans un an, après les moissons, on aura des problèmes. Si ce matin, le lait n'est pas prélevé chez les éleveurs, demain on pourrait manquer de yaourts ».

Afin d’éviter une rupture de la chaîne d’approvisionnement, le gouvernement « envisage toutes les solutions », y compris faire travailler des Français au chômage technique. « Un coiffeur qui n'a plus aucune activité, ne peut-il pas aller faire du travail dans les champs, ramasser les fruits, les fraises, aller dans une entreprise agroalimentaire mettre des yaourts dans des boites ? Il faut envisager de nouvelles solidarités », explique le ministre.

Avec la fermeture des frontières, les agriculteurs manquent de bras pour les récoltes même si le ministre rappelle que si « les frontières sont fermées, dans l'espace européen les travailleurs de l'est de l’Europe peuvent continuer à venir ».

Didier Guillaume a aussi précisé qu’il n’y avait pas de risque à faire ses courses « à condition que l'on respecte les gestes barrières, le mètre de distance ». Il a aussi précisé pourquoi les marchés ouverts restaient ouverts : « il faut que nos concitoyens continuent de s'alimenter en mangeant équilibré, pas uniquement en achetant des pâtes et du riz, mais aussi des produits frais ». Ce discours est cependant critiqué par les médecins qui prônent un confinement plus stricte.

Les marchés pourraient fermer si le confinement continue. Inquiet pour les personnes âgées pour qui les marchés sont souvent indispensables pour s’alimenter, le ministre estime qu’il faudra « inventer des systèmes, peut-être par internet, des livraisons, un drive » pour faire face à la situation.



Source : francebleu.fr

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