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Eric Lagache, Kissao :

« Dans cette situation extrêmement particulière, les fruits exotiques sont doublement pénalisés »

A l’instar de beaucoup de fruits et légumes frais, la gamme exotique est elle aussi touchée par la crise sanitaire. Il semblerait même qu’elle soit doublement pénalisée par la conjoncture actuelle : « Avec la fermeture des restaurants et des marchés ouverts, les GMS demeurent notre unique canal de distribution. Depuis le début de la crise, les enseignes ont diminué le nombre de références présentes en rayon. Une décision que l’on peut comprendre dans ces circonstances mais qui a eu des conséquences sur une partie de la gamme exotique puisque les références secondaires telles que les pitayas, les papayes ou encore les physalis ont été mises de côté, considérées comme non prioritaires », explique Eric Lagache, Dirigeant de la filiale Kissao et de Kinobé Groupe.
 
Par ailleurs, le transport aérien étant fortement ralenti, l’approvisionnement de certains produits devient très difficile. « Nous attendons que la période s’éclaircisse un peu afin de pouvoir redémarrer cette gamme-là, soit parce qu’il sera de nouveau possible de les transporter par avion soit parce que la demande augmentera avec la reprise de l’économie ». 


 
« La gamme exotique est reléguée au second plan face au choix des GMS de prioriser l’origine France »
Si les ventes d’une partie de la gamme exotique ont été grandement freinées, il est toujours possible de trouver certains produits en rayon : « Nous vendons encore des bananes Freyssinet, des noix de coco, du gingembre, des patates douces, des mangues, des fruits de la passion et des limes. Mais face au discours du gouvernement qui incite le consommateur à se tourner vers des produits d’origine française, la gamme exotique s’en trouve naturellement pénalisée. Il est donc beaucoup plus difficile de monter une opération en mangue par exemple qu’à l’accoutumée ».
 
« Nous sommes obligés d’être à l’offre et devons trouver le bon chemin pour y arriver »
Pour ces produits encore à la vente, Éric Lagache confirme encore être dans une période où le secteur subit la situation, mais souligne l’importance d’anticiper le lendemain : « Nous recevons des marchandises qui étaient soit stockées au tout début de la crise en France, soit en train d’arriver et pour lesquelles la demande a complètement chuté. Ce qui nous pose problème étant donné que nous avons souvent préfinancé ces marchandises dans un contexte normal alors que nous sommes dorénavant dans une situation sans précédent. Face au nombre de grossistes se retrouvant avec une capacité d’achat très amoindrie et compte tenu du choix des GMS de prioriser l’origine France, nous avons donc très peu de portes de sortie ».
 
« Mais malgré cette situation exceptionnelle, il s’agit aussi de lever la tête et d’anticiper un retour à la normale, même relatif, ce qui veut dire, mais c’est l’essence de notre métier, accepter de prendre un certain nombre de risques pour être à la hauteur du service que nos clients attendent de nous. Nous devons être ambitieux, sérieux et prudents à la fois, nous poser les bonnes questions sachant que nous n’avons aucune idée des retombées de ce que nous subissons aujourd’hui. Mais quoi qu’il advienne, nous garderons le cap et assumerons ce qu’il faudra assumer ».
 
Pour plus d’informations :
Eric Lagache 
Kissao
e.lagache@kinobe-groupe.com   
https://kissao.fr 
https://kinobe-groupe.com