Marchés physiques européens
Récapitulatif des cours (source : NEPG) :
Belgique
Message des marchés Fiwap / PCA :
Pommes de terre industrielles : l’activité industrielle continue de se réduire, et de ce fait la demande libre est totalement absente. La priorité reste donnée aux contrats dont l’enlèvement prend du retard chez certains acheteurs, tandis que d’autres restent à jour. L’emballage est toujours bien actif, pour le marché intérieur du frais mais aussi à l’export (petits volumes vers la Roumanie, la Pologne, la Tchéquie (avec une concurrence de plus en plus forte de l’Allemagne) et l’Angleterre.
Prix pour le tout venant, 35 mm+, min 60 % 50 mm+, min 360 g/5kg de PSE, vrac, fritable, départ, hors TVA, livraison directe : Bintje, Fontane, Challenger : non cotées par manque de transactions pour l’industrie.
Marché à terme
EEX à Leipzig (€/q) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm+, min 60 % 50 mm +:
Pays-Bas
L’industrie tourne à demi capacité pour les produits surgelés, tandis que la plupart des lignes de frites fraîches sont quasiment à l’arrêt. En absence de marché libre, les pommes de terre sans contrat sont orientées vers les flocons, la fécule ou le bétail à des prix de l’ordre de 1,00 à 1,50 €/q. Plusieurs surtonnes de contrat sont cotées entre 1,00 et 3,00 €/q. Le marché intérieur du frais est redevenu plus calme et n’échappe pas à la baisse : les prix restent néanmoins à 7,00 – 12,00 €/q pour les variétés spécifiques à chair tendre stockées en vrac, et 14,00 – 15,00 €/q pour stockage en caisses frigo. Les variétés à chair ferme bénéficient de prix plus élevés. L’export est retombé aussi et attend de nouvelles impulsions, notamment des pays de l’Est. Des prix de 11,00 à 14,00 €/q (trié conditionné en sacs) sont mentionnés pour la semaine passée en qualité basique.
PotatoNL : voir aussi sur www.potatonl.com 
France
Pour l’industrie, la demande des usines est nulle. Il faut continuer à suivre l’évolution de la crise du Covid-19 et ses effets directs/indirects sur l’économie mondiale et sur le commerce des produits finis. En France, 1 seule ligne à frites est encore en activité, mais des lignes pourraient redémarrer pour faire du flocon. Le principal industriel de France a annulé 250 ha de hâtives dans les Landes et a converti des hâtives en variétés plus tardives dans d’autres régions. Il prévoit également un prolongement de la campagne actuelle jusque fin juillet. L’export vers les pays de l’Est se poursuit (en volumes plus réduits pour la Pologne) sur base de 8,00 à 12,00 €/q trié big-bag, 14,00 à 15,00 €/q en sacs de 10 kg. La fermeture des Fish&Chips shops en Grande-Bretagne est par contre venue interrompre les envois vers l’Angleterre. Les marchés intérieurs du frais tendent à ralentir, sur base de 15,00 à 22,00 €/q en variétés à chair tendre, et de l’ordre de 30,00 à 35,00 €/q en chair ferme de bonne lavabilité.
Pdt industrielle, vrac, départ, hTVA, Nord Seine, €/qt, min – max (moy) (RNM) :
Allemagne
Marché du frais, cours en légère baisse tant en chairs fermes à 23,88 €/q (contre 24,00 €/q) qu’en en chairs tendres & farineuses à 22,25 €/q (contre 22,67 €/q). Meilleurs prix (jusqu’à 3,00/q en plus, pour les origines « caisses – frigos ». Certaines variétés d’habitude utilisées par l’industrie se retrouvent dans les étals des supermarchés et à l’export. Marché de la transformation : Fontane / Challenger : non cotées (il y a 2 semaines : 10,00 €/q). Innovator : non cotées (la semaine passée, 11,00 €/q). Cotations pour autres utilisations (biogaz, alimentation bétail…) : 1,50 – 2,00 €/qt. Au vu des développements de la pandémie et du marché, il semble de plus en plus évident que l’industrie n’aura pas besoin de toutes les hâtives (ou des tardives par ailleurs). C’est pourquoi, dans un appel commun, le Reka Rhénanie, le négoce et l’industrie appellent les producteurs à réduire leurs surfaces, quand c’est possible. Ces réductions doivent se faire en concertation avec les différents acteurs de la chaîne.
Pommes de terre bio : prix producteurs rendus négoce : entre 63 et 65 €/qt.
En période de départ champs, il faut retirer 1,00 €/q à ces prix pour frais de triage
Grande-Bretagne
Les graves perturbations de la fermeture de la restauration rapide et collective, et des Fish&Chips shops a fortement impacté le secteur la semaine passée. Des milliers de tonnes en stock n’ont quasiment plus de marché pour l’instant. Les usines tournent jusqu’à compléter les réfrigérateurs disponibles. Face à l’incertitude pour la saison prochaine, certains producteurs essaient d’annuler des commandes de plants et de dénoncer des contrats de location de parcelles pour réduire leurs surfaces. Les industriels supportent l’initiative en coupant dans les superficies de hâtives. Côté consommateurs, des services de livraison de fish&chips à domicile se mettent en place. Sur les marchés du frais, un pic de vente a été atteint la semaine passée mais le rythme redevient « normal » à présent. Des lots de Markies destinés à l’industrie sont proposés aux préparateurs. On signale un peu d’export vers les Canaries.
Pour plus d'informations :
FIWAP
www.fiwap.be