Il est devenu plus difficile pour les pommes polonaises d'atteindre le marché égyptien. Bien que les Égyptiens acceptent les prix de fret plus élevés, il y a encore un manque de conteneurs réfrigérés pour le moment. Pour un exportateur polonais, le marché européen a été une solide alternative.
La vie a changé pour l'exportateur polonais de pommes Mohamed Marawan, PDG de Sarafruit. En plus de devoir rester assis à la maison toute la journée, les voyages d'affaires habituels ont été annulés, comme le Freskon : « La Pologne a agi très tôt face à la situation du covid-19. Pour moi et ma famille, nous restons à la maison autant que possible. Heureusement, notre verger est très proche de chez moi, ce qui me permet d'y aller de temps en temps pour travailler. Ce fut un mois de folie vraiment, j'avais l'intention de visiter le Freskon, mais cela a malheureusement été annulé. Je me demande ce qui va se passer à l'avenir, des salons comme le Fruit Attraction sont encore loin, mais qui sait combien de temps nous serons dans la situation actuelle. »
Sarafruit a pu continuer à envoyer des cargaisons de pommes en Égypte, malgré la hausse des prix. Selon Mohamed Marawan, la valeur de l'euro a suffisamment baissé pour contrer la hausse des taux de fret. « Nous avons envoyé notre dernière cargaison en Égypte il y a environ une semaine et nous en enverrons une autre quelque part la semaine prochaine. Les prix de la logistique sont très élevés, mais les Égyptiens acceptent toujours ces prix. Cela est également dû à la faible valeur de l'euro, ce qui signifie que le commerce est toujours rentable pour les Égyptiens malgré les prix plus élevés. Mais nous n'envoyons pas beaucoup de volume, car les stocks sont déjà assez bas et nous avons encore du mal à trouver la qualité à laquelle l'Égypte est habituée. Un autre problème est la disponibilité réduite des conteneurs réfrigérés, de sorte que nous n'envoyons que quelques conteneurs à chaque fois. »
En raison de la disponibilité limitée des conteneurs réfrigérés, Mohamed Marawan a dû chercher des alternatives pour expédier ses pommes restantes. « Pour nous, une solution a consisté à vendre des pommes à la fois sur le marché intérieur et sur le marché européen. Comme nous pouvons transporter les produits par camion vers des pays comme l'Allemagne et l'Italie, cela a été une option plus facile pour l'exportation. Les variétés Golden et Red Prince sont toujours demandées. Donc, dans l'ensemble, nous nous en sortons bien. Il devient difficile d'approvisionner notre marché égyptien, mais comme ils acceptent les prix plus élevés que les taux de fret ont entraînés, nous sommes encore capables de faire des affaires, heureusement. »
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