Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber
Mourad Ben Salem, Med’Essor :

« Pour le moment, la saison des melons s’annonce bien »

Alors que la saison de la Maltaise de Tunisie touche à sa fin, Med’Essor va bientôt commencer à commercialiser ses premiers melons espagnols : « Nous sommes en plein dans la campagne origine Maroc et nous nous apprêtons à commencer l’Espagne. Pour l’instant, tout se déroule bien. La qualité des melons est bonne, les prix sont raisonnables, les volumes satisfaisants et il n’y a pas de problème d’approvisionnement. Cette année encore, nous allons continuer avec notre marque Rouge Gorge. Nous espérons que la consommation sera au rendez-vous », raconte Mourad Ben Salem, gérant de la société Med’Essor.


 
« Pour nous, la saison de la Maltaise de Tunisie a été très satisfaisante »
Malgré les différents problèmes auxquels a dû faire face la campagne de Maltaises de Tunisie, les ventes se sont plutôt bien déroulées pour Med’Essor : « Il reste encore environ deux semaines de campagne et on peut dire que la Maltaise aura cartonné. Nous connaissons bien le produit et la filière, voilà pourquoi nous avons pu obtenir de la marchandise sur toute la saison. Mais d’un point de vue général, cela a été compliqué. D’une part, la logistique est perturbée avec la crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui. Avant, il y avait des bateaux qui partaient chaque jour de Tunis alors qu’il n’y en a plus que trois par semaine aujourd’hui. A cela s’ajoute un manque de camions qui partent d’Afrique du Nord. Il y a un problème de disponibilité de remorques. Puis entre Marseille et Paris, il devient difficile de trouver des chauffeurs. D’autre part, la maladie du COVID-19 commence à s’installer de l’autre côté de la méditerranée. Tous ces facteurs induisent une diminution de l’offre et donc une inflation des prix des marchandises. Avant, on était à peu près à 3 500 euros le camion de Maltaises de Tunisie en provenance de Tunis et à destination de Paris, aujourd’hui nous observons une augmentation considérable sur le camion », explique Mourad.


 
« Ce que nous craignons le plus sont les effets indirects de la crise sanitaire »
Comme pour beaucoup de grossistes, ce fut un coup dur lorsque le gouvernement a annoncé la fermeture des restaurants et collectivités : « Nous avons perdu une grande partie de notre clientèle. Mais nous avons pu compenser une partie de cette perte par l’augmentation des ventes induite par les consommateurs en peur de manquer, au début du confinement. Bien que nous ayons à ce moment perdu 30 à 40 % de notre chiffre d’affaires, nous arrivions à nous en sortir. Mais ce fut la décision de fermer les marchés forains qui fut catastrophique pour nous. Les grandes surfaces et les petits magasins représentent maintenant la majeure partie de notre clientèle. Nous espérons que la situation va rapidement s’améliorer et que les marchés vont bientôt pouvoir ouvrir de nouveau ».
 
Mais pour Mourad, la crise n’a pas fini d’atteindre les professionnels du secteur : « Ce que nous redoutons particulièrement sont les effets indirects de la crise. Les détaillants sur les marchés représentent 40 % de notre clientèle. Beaucoup de crédits clients sont en cours et nous ne voyons plus nos clients, puisque leur activité est momentanément gelée. Nous n’avons donc pas possibilité de récupérer les fonds et ne savons même pas si cela sera possible alors que les encours sont les mêmes et que nous allons devoir payer nos fournisseurs. Pour les professionnels du métier, c’est le phénomène le plus dangereux », explique Mourad.
 
La fermeture de Rungis pendant la journée du lundi présente selon Mourad, des avantages et des inconvénients. « C’est vrai que dans le contexte actuel, les journées que nous faisons ne sont pas follement dynamiques dès le lundi. Cela permet donc d’un côté de concentrer l’activité, mais augmente le risque sanitaire puisque l’afflux du mardi est plus important étant donné qu’il concentre également sur la journée les clients du lundi », conclut Mourad.
 
Pour plus d’informations :
Mourad Ben Salem
Med’Essor
Rue de Carpentras CP90295
94592 Rungis Cedex
Tél. : +33 1 41 80 64 60
Cell. : +33 6 73 35 37 41 
medessor@yahoo.fr