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Colère de certains agriculteurs face à la visite d’Emmanuel Macron dans des serres de tomates

Mercredi, Emmanuel Macron s’est rendu dans une exploitation de tomates sous serres, à Cléder, dans le nord du Finistère. Il souhaitait, par ce geste, rendre hommage à la chaîne de « la ferme France », symbole de la « deuxième ligne » de la « guerre » contre le coronavirus en assurant l’alimentation des Français. Il a salué le secteur en déclarant que « l’alimentation et l’agriculture française ont été au rendez-vous et ça, je crois qu’il faut en être fier ».

Cette visite a cependant outré la Fédération nationale d’agriculture biologique qui a écrit une lettre pour expliquer ce mécontentement. Pour la Fédération, « Macron déclare la guerre à la transition écologique » en mettant en avant « le modèle agricole le plus déconnecté du monde vivant ». Elle critique « l’absence totale de vision écologique » de la part du gouvernement. Entre « retards de paiement, suppression des aides au maintien, objectifs de développement mensongers », le secteur se sent méprisé.

Dans son discours face à la presse Emmanuel Macron a estimé que la France ne pouvait compter uniquement sur les circuits courts et le bio pour se nourrir, en soulignant la complémentarité avec l’agriculture conventionnelle. Guillaume Riou, nouveau président de la FNAB, répond en déclarant que c’est « inquiétant d’affirmer, à ce niveau de responsabilités, que l’agriculture biologique se limite aux circuits de proximité. C’est une méconnaissance totale de nos pratiques, qui prônent la diversification y compris des modes de commercialisation pour sécuriser nos systèmes. Nous n’avons pas attendu Emmanuel Macron pour nous organiser aussi en filières longues ».

La FNAB en a profité pour ainsi réitérer sa demande afin que « l’Etat ne laisse pas seul le marché donner le cap de la transition agro-écologique ».

 

Source : bienpublic.com

Photo de la première page: © Dreamstime

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