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Joël Boyer, Boyer :

« Une nouveauté cette année : nous proposons du melon charentais vert bio ! »

De fin mars au début du mois de mai, il est désormais possible de trouver du melon charentais vert biologique : « Nous avons récemment acquis une exploitation située à Marrakech, spécialisée dans la production biologique avec un tonnage avoisinant les 1 000 tonnes à l’année. Parmi les références cultivées, nous proposons du maïs doux et du potimarron bio, qui représente environ 300 à 400 tonnes. La récolte tardive du potimarron nous permet de le proposer en début d’année, après les productions française et européenne. Mais la grande nouveauté cette année est le melon vert charentais bio, une première chez Boyer », explique Joël Boyer, Président de l’entreprise Boyer.
 
L’acquisition de cette exploitation souligne l’ambition de la société de développer sa gamme biologique : « Nous proposions déjà environ 400 tonnes de melons charentais jaunes bio, produit dans le sud de la France. En parallèle à l’offre melon, nous étendons notre production de raisin mais aussi de prunes biologiques, en prévoyant l’année prochaine l’entrée en production de 10 hectares de pruniers bio », précise Joël.


 
« Pour le melon des Antilles, nous sommes passés de 20 rotations hebdomadaires à 2 »
Cette période de confinement a fortement impacté le fret aérien et donc l’approvisionnement du marché Français en produits d’origine antillaise : « Autant sur les fruits exotiques cela a été compliqué, mais moins grave qu’ailleurs car sur l’Ile de la Réunion, le gros du volume se concentre davantage sur le dernier trimestre de l’année. En revanche, la situation a été particulièrement délicate en ce qui concerne le melon antillais où nous étions en plein cœur de saison au mois de mars et avril. De 20 rotations hebdomadaires, nous sommes passés à 2 au début du confinement. Nous avons alors cherché de l’aide auprès de différentes institutions comme les ministères de l’agriculture et des DOM ou encore la préfecture, et c’est finalement la région Guadeloupe qui a donné un coup de main à notre groupement de producteurs en nous permettant d’obtenir 5 affrètements supplémentaires en Guadeloupe. Cela nous a permis d’intensifier notre offre autour de la période de Pâques, mais nous aurons dû malgré tout laisser à terre la moitié de la récolte en Guadeloupe, à savoir 1 000 tonnes sur un programme de récolte de 2 200 tonnes, et 350 tonnes sur un programme de 950 tonnes en Martinique. Nous sommes donc en pleine réflexion actuellement sur les possibilités envisageables pour soutenir la filière de melons antillaise, qui reste le melon primeur origine France », explique Joël.


 
« Le marché du melon est en pénurie, avec une demande importante et une offre faible »
La campagne du melon martiniquais s’est terminée le 28 avril et nous sommes dans la dernière semaine de celle du melon de Guadeloupe. Quant à la production marocaine de l’entreprise située au Nord du Maroc, la campagne bat son plein : « Nous sommes sur une production tardive, ce qui nous permet de proposer actuellement du melon d’origine marocaine. Les difficultés qu’a surtout rencontré cette origine cette année sont liées à la logistique. Avec la crise sanitaire, la diminution de la quantité de camions vers la France et surtout le manque de fret à rapatrier vers le Maroc a engendré une augmentation des coûts de transport pendant le confinement, mais tendent aujourd’hui à se réguler. Pendant toute cette période, l’offre a été relativement faible malgré une demande soutenue ».
En ce qui concerne l’origine Espagne, la campagne démarrera en retard cette année à cause d’un printemps humide qui a impacté la nouaison des variétés précoces en plein champ. Quant aux premiers melons sous serre, ils seront disponibles dès la fin de la semaine.
 
Pour plus d’informations :
Joël Boyer
Boyer
Cell. : 06 07 63 85 73
[email protected] 
https://www.philibon.com