Les tendances de consommation de fruits changent, preuve en est « la pastèque est de plus en plus vendue en morceaux, quart ou moitié par exemple, et beaucoup moins en entier. D'une part, les consommateurs trouvent de moins en moins pratique de transporter des pastèques entières pesant plus de 6 kilos et, d'autre part, ils veulent voir à quoi ressemble le produit à l'intérieur avant de l'acheter », explique Christian Palacios, responsable marketing chez Peris, spécialiste de la commercialisation de melons et de pastèques, de citrouilles, d'oignons, de céleris et de produits frais découpés, y compris toutes sortes de fruits et légumes.
Suivant cette tendance, l'entreprise valencienne vient de lancer un nouveau produit : la pastèque noire coupée en quartiers, afin que ce fruit, très populaire pendant les chauds mois d'été, puisse être consommé partout et à tout moment, seul ou en famille et entre amis. « Nous pensons que ce concept est adapté aux nouvelles habitudes de consommation. Il y a quelque temps, nous l'avons vu sur le marché anglo-saxon et nous avons de grandes perspectives pour lui sur le marché espagnol, qui représente la majeure partie de nos ventes », déclare Christian Palacios.
« Bien que les moitiés et les quarts de pastèque soient toujours les plus populaires, nous sommes très confiants dans ce nouveau produit. Nous étudions également le lancement de quartiers de melon emballés, car même s'il est moins populaire que les pastèques, il pourrait également donner de bons résultats ».
Actuellement, les marchés manquent de pastèques de qualité, conséquence des mauvaises conditions climatiques enregistrées dans la zone de production d'Almería. « Trouver des pastèques de qualité dans les serres est un réel défi. Il y a une guerre entre les acheteurs, qui font des offres de plus en plus élevées pour obtenir les meilleurs fruits. Les prix montent en flèche en ce moment, mais on s'attend à ce qu'ils baissent, car les pastèques de Murcie et de Valence sont récoltées en pleine terre. Cette année, la région de Valence a planté davantage de pastèques, contrairement à d'autres régions productrices, comme Castille-La Manche, où la superficie a été réduite de 20 % ».
Globalement, les ventes de Peris ont augmenté depuis le début de la crise COVID-19. « A l'exception de formats tels que les fruits coupés en gobelets pour la consommation nomade, les ventes ont augmenté d'environ 30 % pour presque tous nos produits, en particulier pour le potiron pelé et coupé en morceaux ».
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Christian Palacios
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