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La Communauté Pour nourrir demain se penche sur la consommation des Français

La crise sanitaire a-t-elle créé une génération Covid ?

Petites habitudes qui tendront à disparaître, profonds changements dans les façons de consommer, émergence d’une « Génération Covid », Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni, les deux fondateurs de la Communauté Pour nourrir demain, posent aujourd’hui les tendances de demain. Évoluant sur différentes catégories de l’agroalimentaire, les 20 marques de la Communauté Pour nourrir demain sont un vrai vivier d’informations pour décrypter et analyser ces tendances.

Les consommateurs « Génération Covid »
Au cours de leurs premières analyses, Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni ont constaté quatre phénomènes majeurs dans la mutation des comportements de consommation de ce qui tend à devenir la « Génération Covid ».

1. Une volonté de retour à l’essentiel
« Le bonheur est dans la simplicité ». Force est de constater que les Français ont repris goût à cette maxime, cette simplicité véhiculant un profond sentiment de réassurance. Ainsi, ils se sont massivement tournés vers des basiques simples à utiliser et des produits constituant la base d’une alimentation variée et saine, majoritairement faite maison :

Des produits bruts (farine, œufs, etc.)
Le frais (fruits et légumes, viande ou poisson, etc.)
Des produits peu transformés (conserve de légumes, yaourt, etc.).

2. La réassurance dans la proximité
Ce retour à l’essentiel a naturellement conduit à la prise de conscience que la proximité de la production (agricole, industrielle, artisanale, etc.) assure une plus grande disponibilité des produits. Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni en sont convaincus : désormais le consommateur sera toujours plus favorable à un produit local plutôt qu'à un produit qui vient de loin. En cas de nouvelle crise, pas de risque de pénurie si l’approvisionnement vient d’à côté.

Selon un sondage AMC Global, 33 % des consommateurs annoncent devenir, après le confinement, moins dépendant des réseaux de restauration habituels, avec une vraie volonté de soutenir les entreprises locales à l'avenir (38 %). Ils sont également un tiers (32 %) à prévoir de préparer davantage de plats cuisinés à la maison et 40 % ont déclaré prévoir de réduire leur budget restauration.

3. Le lien entre bio et absence de maladie

Comme le démontre cette étude Nielsen ScanTrack, la consommation de produits issus de l’agriculture biologique a enregistré de fortes augmentations tout au long du confinement, surpassant quasiment pour chaque produit le conventionnel.

Pour beaucoup, les pesticides sont synonymes de maladies, un parallèle semble donc s’opérer avec la Covid-19. En mangeant local et bio, une partie de la population française pense se protéger, expliquant de ce fait l’augmentation forte de cette typologie de produits.

4. Une alimentation à deux vitesses
Selon une étude PwC*, 43 % des personnes interrogées indiquent que le prix sera le principal critère qui décidera de leurs achats alimentaires après le confinement. Qu’ils fussent, avant même le début de la crise, ou qu’ils soient devenus par la force des choses flexitariens, vegans, consommateurs avertis de bio ou favorisant le local, les Français ne pourront pas nécessairement perpétuer leurs habitudes alimentaires.

*Etude PwC sur la consommation alimentaire des Français pendant le confinement réalisée par Kantar auprès de 1000 répondants 

Selon une seconde étude**, 77 % des personnes interrogées sont inquiètes pour leur pouvoir d’achat. Force est de constater que cette crainte va renforcer un clivage entre deux typologies de consommateurs :
• Ceux ayant les capacités financières d’inscrire ces usages dans leurs habitudes : ces derniers auront majoritairement tendance à poursuivre leur démarche
• Ceux n’ayant pas le pouvoir d’achat nécessaire : selon Pour nourrir demain, ces consommateurs reviendront à des produits plus basiques, en privilégiant autant que possible le local mais en regardant avant tout le prix.

** Etude OpinionWay pour le site Vos Travaux Eco 

Les marques « Génération Covid »
Manquer. Il s’agit de la plus grande crainte des Français au début du confinement. Et pourtant, très rapidement, l’industrie agroalimentaire a démontré une incroyable capacité d’organisation pour continuer à nourrir la population. Les marques ont su prouver aux Français qu’elles sont à leurs côtés, et aptes à déployer des moyens pour les accompagner au quotidien.

La crise a permis d’ouvrir une meilleure communication entre consommateurs et marques. A travers de nombreux reportages, en témoigne également l’absence de pénurie, les Français ont découvert l’envers du décor : ils ont pris conscience que derrière ces marques du quotidien, de nombreuses personnes se sont engagées à leur fournir les produits nécessaires à leurs besoins tout en les rassurant.

Au sein de la Communauté Pour nourrir demain, la crise a permis de remettre en valeur la production française, quelques exemples :
• Perle du Nord a su garder sa production (made in France) avec un produit alimentaire rassurant pour les consommateurs : l’endive est le 4ème légume le plus consommé par les Français. Durant le confinement, la marque a renforcé sa relation avec les consommateurs finaux en assurant un approvisionnement régulier des supermarchés.

• Fleury Michon, avec son initiative #VenezVérifier qui permet de visiter les coulisses des usines de la marque, prônant l’origine France et Vendée, avait un coup d’avance avant le confinement sur la transparence de sa production. Un réel engagement que les consommateurs n’oublient pas en temps de crise sanitaire et qui favorise la marque qui se veut rassurante.

• Des marques comme Stoeffler ou Guyader Gastronomie ont continué à développer leurs ventes auprès des consommateurs français : elles véhiculent en effet des valeurs familiales fortes, s’appuyant sur les forces du local.

Pendant toute la durée du confinement, les productions ont été adaptées pour ne proposer que les « bestsellers » et ainsi assurer une continuité dans la disponibilité des produits. Reste à savoir si les consommateurs reviendront sur une alimentation intégrant à nouveaux les produits connexes, et si les marques pourront réintégrer ces produits dans leurs gammes ou si cela ouvre la porte à de profonds changements...

« Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni concluent : « Tout au long de cette crise sanitaire, nous avons observé de près les actions des marques membres de la Communauté Pour nourrir demain. Organisation, craintes, tendances de consommation, toutes, sans exception, sont quotidiennement à l’écoute de leurs consommateurs pour les accompagner dans ces changements de fond. Force est de constater que les marques de demain seront celles qui assumeront une mission forte (au-delà de leur production) aux yeux des consommateurs : celles qui placeront l’humain au cœur de leur démarche, qui incarneront une cause et de profonds engagements environnementaux, sanitaires, etc. »

A propos de Happyfeed / Pour nourrir demain
Fort d’une vision claire de l’industrie agroalimentaire et de convictions fortes, Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni se sont associés en 2015 en créant Happyfeed afin d'accélérer la transformation positive des entreprises agroalimentaires françaises. En 2017, ils créent la marque label Pour nourrir demain, garante et reflet du sens de leur mission. En mars 2020, Marion Mashhady et Sylvain Zaffaroni ont fondé la Communauté Pour nourrir demain. Regroupant une vingtaine d’entreprises du secteur agroalimentaire, cette démarche totalement novatrice est pensée comme un lieu d’échanges et un laboratoire d’idées. Au travers de cette Communauté, les professionnels ont pour objectif de s’engager collectivement à transformer durablement leurs sociétés et leurs produits sur tous les enjeux clefs du secteur (packaging, distribution, consommateurs, filières et labels, nouveaux modèles etc.).

Plus d’informations
Laurène Le Norcy
Tél. : +33 6 18 68 33 32
laurene.lenorcy@bellenouvelle.fr  
Mélanie Godefroy
Tél. : +33 6 32 06 71 66
melanie.godefroy@bellenouvelle.fr  
https://www.pour-nourrir-demain.fr/ 

 

Date de publication: