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Les arboriculteurs touchés par le gel de 2019 dans l’Orne peuvent enfin déposer leur dossier d’indemnisation

Au printemps 2019, il aura fallu deux nuits de gel pour sérieusement impacter les cultures arboricoles. A Larré, au nord d’Alençon, Stéphane Michel, producteur de pommes à cidre sur six hectares en contrat avec Agrial, a perdu 90 % de sa récolte : « Le soir, le verger était en fleurs. Le lendemain matin, c’était tout noir », raconte-t-il. La deuxième gelée viendra donner le coup de grâce. « Une année correcte, on récolte 30.000 tonnes, cette année, on en a deux », avait-il déclaré. Les deux tonnes ont été vendues très rapidement et Stéphane a dû annuler les dates de marché. « Quand on n’est plus là, la clientèle va voir ailleurs, les gens nous oublient vite », précise-t-il.

Après les intempéries, la Direction départementale des territoires (DDT) est venue visiter l’exploitation pour voir ce qu’il restait de la floraison. Le dossier qui devait être instruit en février en commission au ministère de l’Agriculture a du être retardé à cause de problèmes techniques et du Covid-19. Le 13 mai, le ministère a reconnu officiellement le caractère de calamité agricole pour les pertes de récolte sur les pommiers du département de l’Orne. En revanche, le gel n’a pas pu être démontré pour les communes de Tinchebray-Bocage, Saint-Christophe-de-Chaulieu, Le Menil-Ciboult, Chanu, La Chapelle-Biche, Landisacq, La Chapelle-au-Moine et Saint Clair-de-Halouze.

Après l’incident, Stéphane Michel a dû entretenir le verger pendant dix-huit mois avant la récolte suivante, et cela sans revenu. Il n’a pas eu de chance du côté des banques : « Comme j’avais déjà gelé en 2017, elles ont hésité et m’ont fait remarquer que ça faisait deux fois en trois ans ». L’indemnité de l’Etat sera donc la bienvenue, même si « elle ne va pas forcément boucher le trou ».

Pour faire la demande, les agriculteurs doivent se rendre sur la page http://www.orne.gouv.fr/agriculture-et-foret.



Source : agriculteur-normand.com

 

 

 

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