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Paul Demyttenaere, REO Veiling :

« Le Pacte vert européen offre des chances que nous devons saisir »

Après la période extraordinaire du COVID-19, les choses sont presque revenues à la normale chez REO Veiling en Belgique. « Nous avons pris des mesures rapidement. Ainsi, en tant que coopérative, nous avons pu continuer à faire notre travail », déclare Dominiek Keersebilck de REO Veiling.

« Après les semaines de stockage, la demande s'est de nouveau quelque peu stabilisée. Mais tous les produits n'ont pas eu le même succès. Les produits d'accueil ont été martelés, ce qui est dommage. Nous avons pu trouver des destinations alternatives pour certains, mais pas pour tous ces produits. Le secteur de l'hôtellerie ouvert depuis deux semaines maintenant. Nous avons constaté une augmentation progressive de la demande pour ces produits. Nous ne sommes pas encore au niveau d'avant la crise. Le marché peut cependant évoluer rapidement ».


Paul Demyttenaere et Dominiek Keersebilck

Chou-fleur et brocoli
« Il semblait y avoir une pénurie de choux-fleurs et de brocolis sur le marché. C'était jusqu'à la semaine dernière. Cela s'est produit parce que l'offre de choux-fleurs a chuté de 30 %. L'offre de brocolis a également diminué de moitié par rapport à l'année dernière. Notre région a connu une période de sécheresse extrême. Mais la production dans d'autres régions a souvent été encore plus touchée, en raison de la perte de travailleurs saisonniers ».

« L'incertitude du transport a également causé des problèmes logistiques. Les lignes d'approvisionnement des autres régions se sont avérées instables. C'est donc une bonne chose que le marché puisse se rabattre sur un produit centralisé et de qualité. Bien sûr, ces pénuries ont rapidement affecté les prix. À un moment donné, le prix du brocoli a grimpé à 4,75 €/kg. Ces prix se sont maintenant stabilisés à environ 0,75 €/tête de chou-fleur et 1,10 € pour un kg de brocoli », explique M. Dominiek.

Pacte vert européen
« Il semble que le monde se soit arrêté pendant quelques mois avec le coronavirus. Mais l'Europe communique depuis plusieurs semaines sur la proposition du Pacte vert. Lorsque vous regardez les plans pour l'agriculture et l'horticulture, c'est assez complet », déclare Paul Demyttenaere, directeur de REO Veiling. « Lorsque j'étudie ces plans, je vois des opportunités considérables pour notre région. Nous pourrions faire un pas essentiel vers la durabilité ».

« Compte tenu du changement climatique, le climat de notre région reste particulièrement favorable à la culture des fruits, des légumes et des pommes de terre en plein air. Le complexe agroalimentaire de la Flandre occidentale ne peut donc pas être surestimé. Il dispose d'un vaste savoir-faire technique - de la culture durable des légumes et des pommes de terre aux produits surgelés. Cela s'ajoute à la présence de REO Veiling. Nous sommes un acteur important sur le marché des produits frais. Ces facteurs assurent à la Flandre une valeur ajoutée économique sans précédent ».

« Néanmoins, nous devons nous préparer à un avenir qui tienne compte des changements climatiques », met en garde Paul. « Nous les voyons depuis plusieurs années maintenant. La région reçoit des précipitations annuelles suffisantes. Mais elles diminuent en périodes plus concentrées qu'auparavant. Le gouvernement impose également des interdictions de stockage d'eau en cas de sécheresse prolongée. L'eau disponible doit donc être mieux stockée. Cela doit être fait par des entreprises individuelles ainsi que, collectivement, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) ».

« Les besoins agricoles et horticoles - l'eau disponible - peuvent également être liés à des objectifs sociaux - la protection contre les inondations en cas de précipitations excessives. Enfin, des tampons temporaires et la réutilisation de l'eau peuvent contribuer à atteindre les objectifs européens en matière de nitrates de manière viable. L'utilisation des ressources du « Pacte vert » peut permettre à notre région de s'armer structurellement pour l'avenir. Nous pourrons alors contribuer à une société durable ».

Opportunités
Paul Demyttenaere voit des opportunités certaines dans ce Pacte vert Mais le secteur doit sortir des « tranchées ». Il doit faire en sorte qu'en 2030, il y ait encore un complexe agroalimentaire en Flandre occidentale. Il doit contribuer à atteindre les objectifs sociaux et environnementaux existants. « Cela signifie que nous devons évoluer vers des partenariats à grande échelle. Entre les agriculteurs, leurs fournisseurs et le gouvernement local. Nous devons utiliser ce Pacte de la bonne manière ».

« Ensuite, les secteurs agricole et horticole de notre région ont un avenir. Nous pouvons aussi nous prémunir contre l'épuisement des sols. Nous répondrons également au rôle social que notre secteur jouera à l'avenir. Il appartient au gouvernement d'examiner comment soutenir le secteur de l'agriculture et de l'horticulture. Ils doivent fournir des services sociaux en mettant à disposition de l'eau tampon. Les taxes sur l'eau lourde ne seront alors plus vraiment acceptables ».

Bio
« Il y a un autre point à l'ordre du jour du Pacte vert », affirme le directeur. « Il veut augmenter la part des produits biologiques de 20 à 25 %. Pour réaliser le Pacte, il faut des interventions technologiques de pointe dans notre production horticole. Le problème ? La culture hydroponique de produits 100 % biologiques, sous abri, est en train d'être sapée ».

« Les réglementations démodées entravent l'évolution technologique.  La culture biologique hydroponique est actuellement impossible. C'est à cause de la législation. Si elle l'était, nous pourrions passer à la culture de 70 à 80 % de produits biologiques dans un environnement protégé. Cela doit aussi être discuté dans le cadre du Green Deal », conclut Paul.

Pour plus d'informations : 
Dominiek Keersebilck
Paul Demyttenaere
REO Veiling
101 Oostnieuwkerksesteenweg 
8800 Roulers, Belgique
Tél. : +32 (0) 512 31 211
info@reo.be        
www.reo-veiling.be    

Date de publication: