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La hausse du bio va-t-elle durer ?

Les vente de produits biologiques sont en hausses depuis plusieurs années et le confinement n’a fait qu’accentuer ce phénomène. Cependant, les effets de la crise sur le pouvoir d’achat ne sont pas encore perceptibles. Cela fait s’interroger sur la pérennité de cette croissance.

En 2018, les ventes de produits alimentaires bio avaient augmenté de 15 %. De nombreuses marques investissent désormais dans des produits bio afin de profiter de cet engouement, notamment en France et en Allemagne qui connaissent le plus grand intérêt pour ces produits. Le bio, qui représentait à peine 3,5 % des ventes il y a peu, dépasse aujourd’hui 5 % des achats alimentaires. Si actuellement, le bio est particulièrement représenté dans des produits tels que les œufs et le lait, on commence à trouver de plus en plus de variétés de produits, allant même jusqu’aux produits congelés qui ont longtemps été négligés par la filière.

Au niveau gouvernemental, l’accent sur le bio est fait également. Par exemple, à partir du 1er janvier 2022, la restauration collective pour les missions de service public devra compter 20 % de produits bio. Aujourd’hui, 7,5 % des surfaces agricoles utiles en France sont bio et ce chiffre continue de croître.

Durant le confinement, les consommateurs ont été plus nombreux à se tourner vers les produits bio. La filière a gagné 8 % de nouveaux acheteurs. Cependant, avec la crise financière qui frappe actuellement le monde à la suite de la crise sanitaire, le maintien de cette croissance est incertain. Avec un panier moyen en bio, selon les études, coûtant 30 à 75 % plus cher qu’un panier classique, une diminution du pouvoir d’achat pourrait être particulièrement nuisible pour la filière. Les grandes enseignes l’ont bien compris et communiquent déjà sur le thème de la défense du pouvoir d’achat, comme E.Leclerc. On voit aussi apparaître de nouveaux labels bio+, pour le bien-être animal par exemple.

Le bio devrait pouvoir continuer son développement mais, il ne pourra le faire qu'en limitant l’élargissement de sa base de consommateurs réguliers d’une part et en augmentant ses parts de marché chez les CSP+ d’autre part.

 


Source : pleinchamp.com

Date de publication: