Abonnez-vous à notre lettre d'information quotidienne pour vous tenir informé(e) des dernières actualités!

S'abonner Je me suis déjà inscrit(e)

Comme nous donnons la possibilité de consulter nos articles gratuitement, nous comptons sur les revenus de nos bannières publicitaires. Merci donc de désactiver votre bloqueur de publicités et de réactualiser la page pour pouvoir poursuivre votre visite sur ce site.

Cliquez ici pour savoir comment désactiver votre bloqueur de publicité.

Sign up for our daily Newsletter and stay up to date with all the latest news!

S'abonner I am already a subscriber

Une attaque aux pesticides sur une exploitation bio de Provence

A Puy-Sainte-Réparade, l’exploitation de la famille Arlaud produit des tomates, des poivrons, des aubergines ou encore des courgettes bio, depuis une quinzaine d’années.

Le 6 juillet, Tristan Arlaud a découvert une partie de son exploitation complètement saccagée : tunnels lacérés, système d'irrigation détérioré et cultures aspergées de produit chimique. Les produits ont été brûlés sur pied. « C'est juste de la méchanceté à ce niveau-là. Et on ne sait pas jusqu'où ça peut aller. Ce sera quoi la prochaine étape ? », s’exclame Oriane Arlaud.

Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Venelles. Pour l’instant aucun élément n’a été divulgué afin d’identifier le ou les auteur(s) du délit. Mais l’agriculteur suspecte que les coupables ne sont pas des amateurs : « ce sont les cultures importantes qui ont été touchées. Pas celles qui sont en fin de vie. Le ou les auteurs savent où taper. Il faut être du métier », précise-t-il. Le couple a désormais installé des caméras pour surveiller leurs productions. « Mais comment couvrir 20 hectares de terrain ? Quand bien même, le flagrant délit est quasiment impossible dans ces conditions… », confient-ils.

Cette attaque pourrait avoir des répercussions sur la certification bio de l’exploitation. En effet, des analyses ont été pratiquées sur les champs touchés par cette substance chimique et l'organisme certificateur pour les productions bio devra délibéré de ce qu’il adviendra du label. « En fonction, cela peut impacter notre agrément pour ces parcelles. Et donc nous obliger à repartir pour trois années en reconversion », précise Oriane.

Alerté de l’événement, le maire Jean-David Ciot a condamné « tous ces actes de vandalisme et ces menaces quels que soient les auteurs ». Du côté de la boutique de producteurs installée à Saint-Canadet, une mobilisation pour aider le couple qui va devoir essuyer une perte conséquente de son chiffre d'affaires est en cours : « On se pose la question d'une action collective pour soutenir Tristan et Oriane. Si nous adhérons à l'association, au-delà de l'achat de produits frais, sains et locaux, c'est pour des valeurs. Celles d'une production respectueuse de la nature, vertueuse... Ce qui vient d'arriver est criminel », explique Armand, adhérent qui a contacté un avocat pour traiter l’affaire.

 


Source : laprovence.com

Date de publication: