Étalée sur 118 cantons et 6 départements, la culture des pruneaux passe actuellement à la phase de récolte. 10 000 emplois locaux s’affairent dans les exploitations afin d’offrir aux consommateurs « la garantie de délicieux Pruneaux d’Agen, issus d’une culture raisonnée, respectueuse de l’environnement et de sa biodiversité », comme décrit par Dominique Bottéon, co-président du Bureau National Interprofessionnel du Pruneau d’Agen (BIP).
Depuis 2002, le pruneau d’Agen jouit d’une Indication Géographique Protégée (IGP). Seuls les pruneaux du Lot-et-Garonne de la variété prunes d’Ente, soit 80 % de la production, ont le droit d’utiliser l’appellation. Ce produit connait un grand succès en France : 70 % sont commercialisés dans l’hexagone et 30 % à l’export. Ce fruit « à la fois gourmand et diététique qui peut être dégusté tout au long de l’année tout en limitant son empreinte carbone » génère un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros.
« La commercialisation des Pruneaux d’Agen se fait à 70 % en grandes surfaces sur le marché français. La consommation du pruneau est adaptée aux attentes des consommatrices d’aujourd’hui notamment le flexitarisme et le développement des snacking sains », indique Sébastien Larroque, co-président du Bureau National Interprofessionnel du Pruneau d’Agen. Le produit s’inscrit dans la tendance des produits santé : « De la collation en passant par les repas, il garantit une cuisine saine tout en offrant une saveur aussi appréciée en version sucrée que salée. Il constitue un atout minceur et nutritionnel majeur pour compléter des régimes vegan et compenser la diminution de protéines ». Le pruneau assure en effet une part important des besoins en fibres, vitamines et minéraux nécessaires au quotidien.
Ses propriétés organoleptiques en ont fait un produit tendance, mettant notamment en scène Julie Andrieu, ambassadrice du Pruneau d’Agen en 2017, dans des campagnes marketing.
Source : dis-leur.fr