À Plumaudan, près de Dinan, Delphine Delhumeau et son compagnon David Trumier ont lancé un financement participatif, qui prendra fin le 20 septembre, afin de pouvoir entretenir un verger dont ils ont fait l’acquisition et créer des jus de pommes avec les différentes variétés qui le composent.
En effet, cette infirmière puéricultrice et son partenaire développeur de produits santé et bien-être veulent redonner vie à la centaine d’arbres hautes tiges délaissés qui composent leur verger. « La grand-mère de David avait un verger et faisait son cidre et son jus de pommes à Bédée. On a eu envie de retrouver un verger, de mettre en place un projet pour nous et nos futurs enfants afin qu’ils aient accès au bonheur de manger des fruits sains qui ne se réduisent pas aux seules variétés des supermarchés. Quand on a vu que ce verger était à vendre on a eu envie de l’acheter et de perpétuer la tradition familiale », raconte Delphine.
C’est aux Mordus de la pomme que les jeunes propriétaires ont demandé conseil : « on ne sait pas exactement ce que l’on a comme variétés de pommes. On compte sur l’expertise des Mordus de la pomme pour qualifier les arbres. Nous souhaitons contribuer à la sauvegarde du patrimoine cidricole breton en développant notre verger de pommes. »
La collecte d’argent permettra d’acheter du matériel afin d’entretenir le verger, installer une clôture, planter de nouveaux arbres, acquérir un pressoir et des cuves avec tout le matériel nécessaire pour la production de jus. « Notre objectif est d’obtenir 5 200 €. Si on arrive à au moins 70 % de ce montant à la fin de la collecte fixée au 20 septembre, le projet pourra être financé et on achètera le matériel. Si ce n’est pas le cas l’argent sera remboursé aux donateurs ». Et d’autres idées germent dans la tête des jeunes producteurs : « on aimerait mettre des abeilles, peut-être des animaux sous les arbres pour entretenir. »
Le couple invite les personnes du secteur à aider pour la cueillette des pommes qui aura lieu prématurément cette année. « Ce sera du bénévolat mais les participants repartiront avec des bouteilles de jus de pommes. On fait cela avant tout pour le plaisir mais si tout se passe bien on commercialisera peut-être, dans quelques années, une partie de la production », confie Delphine.
Source : actu.fr