Les nuciculteurs de la vallée de l’Isère fondent de grands espoirs sur la nouvelle saison, l’année 2019 ayant été gâchée par les intempéries.
Depuis le 23 septembre, la récolte 2020 a commencé avec une météo plus clémente. « Je relativise parce que je n'ai perdu que 50 % de ma récolte », racontait l’année dernière Gilles Convert, producteur de noix à L'Albenc en Isère. Aujourd’hui, il est plutôt confiant : « ce qui va faire une bonne année, c'est le volume, la qualité, et le prix de vente à la fin. Des collègues ont perdu beaucoup l'année dernière. Si on a un mauvais prix cette année, ça va être de plus en plus compliqué ».
Dans la vallée de l’Isère, 300 saisonniers s'activent dans les allées de noyers pour la récolte. Un nombre assez faible dû à la forte mécanisation de l’activité. En effet, une machine secoue les arbres avant que les fruits ne soient ramassés à terre. L'Isère et la Drôme comptent 600 000 noyers et 15 000 tonnes de noix sont attendues pour cette récolte 2020 qui devrait durer encore deux semaines.
La production française doit faire face à la concurrence des productions chilienne et californienne, « où la production augmente fortement », précise Marc Giraud, directeur de la coopérative Coopenoix. « Le marché européen fait partie de leurs cibles principales, avec des prix très agressifs par rapport à nous, Français, qui avons des coûts de production supérieurs ».
Heureusement, la noix de Grenoble bénéficie d’une appellation d'origine protégée qui lui confère une place de choix sur le marché.
Source : francetvinfo.fr